Lundi 21 octobre 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu son verdict dans l’affaire opposant l’activiste politique Romaric Boco au ministre José Tonato. Romaric Boco a été condamné à une amende de 2 millions de francs CFA, évitant ainsi une peine de prison. Accusé de harcèlement par voie informatique après avoir envoyé des messages jugés « inappropriés » au ministre du Cadre de vie et des transports, José Tonato, Boco avait reconnu les faits lors de sa première comparution.
Il avait également présenté des excuses publiques au ministre. Suite à sa mise en détention initiale, Boco avait obtenu une liberté provisoire sous caution fixée à 2 millions FCFA. Le montant de cette caution, équivalent à celui de sa condamnation, lui permet de ne pas avoir à verser d’autres sommes. L’affaire remonte à la plainte déposée par José Tonato, laquelle a conduit à l’arrestation de l’activiste et à son jugement par la CRIET.
Candidat sur la liste du Bloc Républicain lors des dernières élections, le mis en cause a souvent été au cœur de polémiques. On se rappelle qu’en 2020, un communiqué de son parti avait désapprouvé sa prise de position par rapport à des propos du président Patrice Talon. « Le Bloc Républicain ne se reconnaît pas dans les propos de Monsieur Romaric Boco, les condamne et juge sa démarche hypocrite », avait clarifié le parti en cette période. (Rejoignez la famille des abonnés de notre chaîne WhatsApp en cliquant sur le lien 👉🏾 https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
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