Ce lundi 21 octobre, un procès a eu lieu au Bénin concernant trois individus accusés d’être des informateurs de Comlan Hugues Sossoukpè. Selon le déroulé du procès, il s’agit de trois pensionnaires de la prison civile d’Akpro Missrété. Selon les déclarations faites à barre par les prévenus, ils auraient fourni des informations à l’activiste sur leur situation carcérale. Ils auraient fait cette option face au silence du régisseur. Devant la Criet, ils sont poursuivis pour : « harcèlement par le biais d’une communication électronique et complicité de publication de fausses nouvelles ».
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook ce mardi 22 octobre, Comlan Hugues Sossoukpè déclare ne connaître ni les personnes ni les circonstances qui entourent leur poursuite judiciaire. « Nous voudrions, par le présent communiqué, dire que nous ne connaissons ni d’Adam, ni d’Ève ces personnes qui font l’objet en ce moment de harcèlement judiciaire de la part des autorités béninoises », laisse-t-il lire dans son communiqué. Il affirme que cette situation représente un harcèlement judiciaire de la part des autorités.
Selon lui, l’objectif de cette action serait d’intimider les sources potentielles et de dissuader les témoins ou victimes de dénoncer des abus et violations des droits. Sossoukpè souligne que cette manœuvre s’inscrit dans une volonté plus large d’étouffer les voix critiques et de renforcer un climat de peur au sein de la population. Il appelle ainsi les autorités judiciaires béninoises à relaxer les personnes poursuivies, les qualifiant d’« injustement poursuivies ». Dans le cadre de son engagement, l’activiste réaffirme sa détermination à mettre en lumière les abus et injustices qu’il attribue aux autorités, tout en garantissant la protection de ses sources d’informations. (Rejoignez la famille des abonnés de notre chaîne WhatsApp en cliquant sur le lien 👉🏾 https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
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