Cobalt: inquiétude en RDC après une décision américaine

Sumy Sadurni / AFP

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) exprime son inquiétude suite à la décision du département du Travail des États-Unis d’inclure le cobalt congolais dans sa liste des biens produits par le travail forcé et le travail des enfants. Cette mesure soulève des préoccupations quant à ses potentielles répercussions économiques pour le pays, premier producteur mondial de ce minerai stratégique.

Le cobalt, élément clé dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques et divers produits technologiques, place la RDC au cœur des enjeux de la transition énergétique mondiale. Avec environ 73% de la production mondiale, le pays occupe une position dominante sur le marché. Cependant, cette nouvelle classification risque d’entraîner un contrôle plus rigoureux des importations par les autorités et entreprises américaines et européennes.

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Face à cette situation, Kinshasa appelle Washington à adopter une approche plus nuancée, craignant que cette décision ne compromette l’accès des entreprises opérant en RDC aux marchés internationaux. Les autorités congolaises soulignent les efforts déployés pour améliorer la gouvernance du secteur minier, notamment la création de l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques.

Le contexte géopolitique complexifie davantage la situation. Certains membres du gouvernement congolais estiment que leur pays se trouve pris entre les intérêts économiques divergents de la Chine et des États-Unis. En 2023, la Chine a importé près de 19 milliards de dollars de produits miniers de la RDC, absorbant la quasi-totalité des exportations congolaises de cuivre et de cobalt.

Bien que les autorités américaines précisent que cette mesure vise principalement à sensibiliser les entreprises sur les risques liés à l’exploitation du cobalt, l’organisation Cobalt Institute anticipe un renforcement des contrôles sur le cobalt et ses produits dérivés. Cette perspective soulève des interrogations sur l’équilibre à trouver entre la protection des droits humains et le développement économique d’un pays riche en ressources naturelles.

6 réponses

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Il bouffe bien ce gars avec des joues pommelées, la RDC est le premier producteur du Cobalt, et autres mines de premières importances sur le marché mondial, cependant les enfants congolais sont envoyés dans des mines, exploités au lieu d’être à l’école, et jusqu’ici la RDC n’a jamais trouvé comment former ses militaires pour déloger les adversaires de son territoire, et les pauvres paysans et paysannes en payent le prix lourd avec leur vie et déplacements illicites. On ne connait même pas ce qui est de valeur intrinsèque pour le pays et le peuple ensemble où tout semble échouer dans le néant tout au tour, la fausse gouvernance continue sans arrêt. Et ça s’appelle l’Afrique!

  2. Avatar de Ngona Dankolou
    Ngona Dankolou

    Tchissé_Crédit, voyez moi ses grosses joues, c’est la preuve qu’i consomme goulument le cobalt congolais…les congolais du kivu sont déplacés et sans abri!
    Des embarcations qui font des accidents sur les fleuves

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Que la RDC, si elle est sérieuse, commence par investir dans la production des produits finits de la cobalte

    1. Avatar de Ya Célé Luzolo
      Ya Célé Luzolo

      Bien parlé Tchité. Si on arrive à ça, beaucoup des choses vont changer.

      1. Avatar de Tchité
        Tchité

        Oui, l’heure n’est plus au pleurnichage, il faut passer à l’action.

    2. Avatar de Le Saint
      Le Saint

      tu as totalement raison. Ces exploitations bénéficient en rien pour le pays général et encore moins dans les provinces d’exploitation.

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