La tension monte d’un cran dans la péninsule coréenne après le lancement, le 31 octobre, d’un missile balistique intercontinental par Pyongyang. Ce tir, qui établit un nouveau record de durée de vol atteignant 1 heure et 26 minutes, s’inscrit dans la stratégie persistante de développement nucléaire du régime nord-coréen. Selon des médias, Pyongyang a annoncé ce jour qu’un « test crucial » pour renforcer sa dissuasion nucléaire a été mené.
Les caractéristiques techniques de ce lancement témoignent d’une avancée significative des capacités balistiques nord-coréennes. Détecté depuis la région de Pyongyang et dirigé vers la mer du Japon, l’engin appartient à la catégorie des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), capables de parcourir plus de 5.500 kilomètres et généralement conçus pour transporter des charges nucléaires.
Le dirigeant suprême Kim Jong-un justifie cette démonstration de force par un contexte sécuritaire qu’il juge menaçant. Selon ses déclarations relayées par l’agence KCNA, ce test s’impose comme une réponse aux « menaces et défis croissants potentiels« . Le ministère de la Défense nord-coréen affirme que ce lancement démontre « la modernité et la fiabilité de la dissuasion stratégique, la plus puissante au monde« .
Ce nouveau test suscite des réactions diplomatiques immédiates. La Corée du Sud annonce l’imposition de sanctions supplémentaires, tandis que Pékin exprime son inquiétude face à l’escalade des tensions dans la région. Malgré ces pressions internationales, Pyongyang maintient fermement sa position, Kim Jong-un assurant que son pays « ne modifiera jamais sa politique de renforcement de ses forces nucléaires« .
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