L’agence de notation S&P a confirmé la note de crédit ‘BB-’ pour la République du Bénin, tout en relevant la perspective de « stable » à « positive ». Cette révision traduit la bonne performance économique du pays, malgré un environnement international incertain.
Le clin d’œil à la Gdiz
Un élément clé de cette amélioration est la Zone Économique Industrielle de Glo-Djigbé, pilier central des réformes engagées par le gouvernement béninois. Ce projet stratégique vise à diversifier l’économie, notamment à travers l’industrialisation et la transformation locale des matières premières. Glo-Djigbé est devenu un moteur de croissance avec des investissements massifs, attirant de grandes entreprises et stimulant la création d’emplois. Cette zone industrielle renforce l’attractivité du Bénin pour les investisseurs étrangers, contribuant ainsi à une croissance prévue de 6,6 % sur les quatre prochaines années.
Par ailleurs, S&P salue la gestion budgétaire du pays. Le déficit public, estimé à 3,7 % du PIB en 2024, devrait descendre en dessous des 3 % en 2025, signe de l’efficacité des réformes fiscales et de la rationalisation des dépenses publiques. La dette, actuellement à 54,5 % du PIB, devrait diminuer à environ 50 % d’ici 2026, un niveau jugé soutenable.
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Enfin, l’agence met en lumière le rôle stabilisateur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans le maintien des réserves et de la stabilité monétaire, contribuant à la résilience économique du Bénin. Le Bénin se classe également bien selon d’autres agences de notation. Moody’s, par exemple, lui attribue une note Ba3, confirmant les progrès économiques du pays sur la scène internationale. Fitch anticipe une progression de 6,4% en 2023, portée notamment par l’agriculture et la construction. Les prévisions pour la période 2024-2026 sont tout aussi encourageantes, avec une croissance moyenne estimée à 6,6%, bien supérieure à la médiane de 4,5% des pays notés « B ».
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