Le Niger interdit cette exportation sauf vers ses alliés de l’AES

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L’Etat nigérien a récemment pris une décision majeure visant à interdire l’exportation de riz et d’autres céréales, à l’exception des envois vers ses deux voisins, à savoir le Burkina Faso et le Mali. Cette mesure, annoncée par le gouvernement, a été décidée par le général Abdourahamane Tiani, chef du CNSP, dans l’objectif de garantir un approvisionnement suffisant pour le marché intérieur et de rendre plus accessibles les denrées de première nécessité.

Le riz, produit localement le long des rives du fleuve Niger, ainsi que d’autres céréales comme le mil, le sorgho, le niébé et le maïs, figurent parmi les produits dont l’exportation est désormais interdite. Le gouvernement nigérien explique que cette mesure vise à contrer la flambée des prix et l’inflation qui touchent le pays depuis plusieurs mois, exacerbées par la perturbation des chaînes d’approvisionnement et les sanctions internationales après le coup d’État de juillet 2023.

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Le communiqué du gouvernement précise que cette décision s’inscrit dans le cadre de la protection de l’économie locale et de l’amélioration de l’accès aux produits de grande consommation. Elle vise ainsi à stabiliser le marché intérieur tout en garantissant que les populations locales, fortement impactées par l’inflation, puissent acheter ces denrées à des prix raisonnables.

Toutefois, cette interdiction d’exportation ne concerne pas les livraisons destinées au Burkina Faso et au Mali. Ces deux pays entretiennent des relations privilégiées avec le Niger au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette alliance stratégique a permis d’exclure ces deux pays de la liste des destinations interdites, en raison de leurs liens économiques et politiques renforcés avec le Niger.

Le gouvernement a prévenu que des sanctions sévères seraient imposées à toute personne ou entité qui tenterait de contourner cette interdiction. Les autorités ont averti que des peines pénales pourraient être infligées aux contrevenants, et que les cargaisons illégalement exportées pourraient être saisies.

Bien que les sanctions économiques imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest aient été partiellement levées en février 2024, leur impact sur le marché nigérien persiste. Ces restrictions avaient aggravé la crise alimentaire dans le pays et conduit à une flambée des prix sur des produits essentiels, notamment le riz, qui reste une denrée fortement consommée par les ménages nigériens.

3 réponses

  1. Avatar de @nigerino
    @nigerino

    il ne passe pas par le niger le fleuve niger? toute lz bande sud du niger est hyper agricole et c’est plus de 5 fois le benin en superficie

  2. Avatar de Kutivanvan Kutivan
    Kutivanvan Kutivan

    Riz du Niger…c’est du pas bon…..sans eau on cultive ça comment?
    Sonagnon vient manger cela , tu vas bien maigrir

  3. Avatar de Kutivanvan Kutivan
    Kutivanvan Kutivan

    Riz du Niger…c’est du pas bon…..sans eau on cultive ça comment

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