L’Iran menace Israël à l’ONU

Armée Iranienne (DR)

Les tensions au Moyen-Orient s’intensifient suite à l’échange de menaces entre l’Iran et Israël. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a averti le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, que son pays riposterait fermement à toute agression israélienne. Cette déclaration intervient dans un contexte déjà explosif, marqué par une attaque iranienne sans précédent contre Israël le 1er octobre.

Téhéran a lancé environ 200 missiles, dont certains hypersoniques, une première dans la région. Cette offensive a été présentée comme une réponse à l’assassinat présumé par Israël d’un haut responsable du Hamas à Téhéran en juillet. Le ministère iranien des Affaires étrangères a souligné les efforts de son pays pour maintenir la paix régionale, tout en affirmant sa détermination à riposter à toute « aventure » israélienne.

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De son côté, Israël a promis de faire payer chèrement à l’Iran son attaque, le ministre de la Défense Yoav Gallant évoquant une riposte « mortelle, précise et surprenante« . Face à cette escalade, Abbas Araghchi multiplie les initiatives diplomatiques dans la région. Il a entrepris une tournée dans plusieurs pays du Moyen-Orient, cherchant à apaiser les tensions. Ses visites au Liban, en Syrie, en Arabie saoudite, au Qatar, en Irak et à Oman témoignent de l’urgence de la situation et des efforts de médiation en cours.

La diplomatie internationale s’active également. Des échanges de haut niveau ont eu lieu entre l’Iran et la France, avec un appel entre le président iranien Massoud Pezeshkian et Emmanuel Macron. Le chef d’État français a insisté sur la nécessité pour l’Iran de contribuer à une désescalade générale. Le soutien de l’Iran à la cause palestinienne, pilier de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979, sous-tend ces tensions.

Le pays ne reconnaît pas l’État d’Israël, ce qui complique davantage les relations déjà tendues entre les deux nations. L’implication d’acteurs régionaux comme le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, ajoute une dimension supplémentaire au conflit. La mort récente de Hassan Nasrallah, leader historique du Hezbollah, lors d’une frappe au Liban, a également été citée par l’Iran comme motif de ses actions récentes.

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