Maghreb: le message du Maroc à l’Algérie 

Photo Africatimes

Le Maroc sort les griffes. En effet, dans un récent entretien accordé par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Rabat a confirmé qu’aucune négociation avec quiconque de l’extérieur n’avait lieu au sujet du Sahara occidental.

Ainsi, le Maroc a tenu à réitérer sa souveraineté dans la région. Le ministre a également assuré que son pays ne tenait pas non plus à échanger, discuter ou négocier autour de son unité nationale. En revanche, Rabat le fait plutôt au sujet d’un “conflit régional”, avec son pays voisin. Une manière pour le Maroc d’affirmer que l’Algérie, malgré ses tentatives de déstabilisation, n’arriverait à rien de plus, que créer un potentiel conflit avec le Maroc.

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Le Maroc se veut clair sur ses intentions

Cette sortie, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, l’a eu à l’occasion d’un point presse organisé avec son homologue estonien. Pour rappel, il y a 24 heures environ, les deux parties se sont accordées sur le soutien estonien au sujet du plan d’indépendance marocain proposé en ce qui concerne la question du Sahara occidental.

Tallin, par la voix de Margus Tsahkna, a affirmé que la proposition marocaine était une solide base de travail sur laquelle s’appuyer pour une sortie de crise rapide et pérenne. À l’occasion d’une session de questions – réponses, M. Bourita a ainsi rappelé que jamais le Sahara, l’unité du Maroc ou encore son intégrité territoriale n’ont été sur la table des échanges ou des négociations, avec quiconque.

Rabat ouverts aux échanges, à certaines conditions

Celui-ci a ajouté que le Maroc se refusera d’accepter des propositions de discussions en rapport avec ces sujets-là, assurant qu’ils étaient aux antipodes de la position officielle adoptée par le gouvernement et le roi Mohammed VI. Il a toutefois ouvert la porte au Front Polisario et à Alger, à de futures discussions sur d’autres domaines (qui ne franchissent pas les lignes rouges éditées), à la condition qu’un engagement clair et sérieux soit adopté, par ces partis, à respecter le plan marocain d’autonomie.

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