L’Algérie renforce son arsenal de lutte contre le cancer avec un programme quinquennal ambitieux couvrant la période 2024-2028. Cette nouvelle stratégie nationale, présentée au président Abdelmadjid Tebboune, s’articule autour de cinq axes prioritaires visant à améliorer la prise en charge des patients et à renforcer la prévention.
Le programme, élaboré par la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer présidée par le professeur Adda Bounedjar, met l’accent sur la prévention, le dépistage et le diagnostic précoces. Il intègre également un volet consacré à l’optimisation du parcours de soins des patients, ainsi qu’un axe dédié à la recherche en oncologie.
Pour faciliter la mise en œuvre de cette stratégie, le président Tebboune a ordonné la préparation d’un décret présidentiel visant à supprimer les obstacles liés à l’acquisition des médicaments, équipements médicaux et réactifs nécessaires au traitement du cancer. Une mesure significative qui s’accompagne de l’implication accrue de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), notamment pour la prise en charge de la radiothérapie des enfants atteints de cancer.
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, s’est également engagé à accélérer l’enregistrement des médicaments anticancéreux, particulièrement les plus innovants. Cette initiative vise à garantir une disponibilité constante des traitements et à éviter les ruptures d’approvisionnement qui peuvent compromettre le suivi thérapeutique des patients.
La Commission nationale, installée en février 2024, bénéficie de l’expertise de six spécialistes reconnus dans le domaine de l’oncologie. Outre le Pr Bounedjar qui la préside, elle compte parmi ses membres les professeurs Wahiba Ouahioune, Fatiha Kachi, Mohammed Oukkal, Khadidja Boudaoud et Nabil Yafour.
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