Le groupe public Sonarem intensifie ses efforts pour concrétiser le projet d’exploitation de la mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour, un an après la pose de la première pierre. Les récentes réunions au siège de la Sonarem à Alger marquent une nouvelle phase décisive dans l’avancement de ce projet prioritaire du secteur minier algérien.
Mohamed Sakhri Harami, PDG de la Sonarem, a orchestré deux rencontres stratégiques cette semaine. La première s’est tenue avec les représentants de la joint-venture WMZ, dont l’actionnariat est réparti entre les filiales algériennes (51%) et la société australienne Terramin (49%). Le dirigeant de la société australienne, Fend Sheng, était présent pour définir précisément le calendrier d’exécution des travaux.
L’objectif de mise en production fixé à fin 2026 nécessite une accélération significative du chantier. La société chinoise Sinosteel, attributaire du contrat pour la réalisation des infrastructures de base depuis mars dernier, a également participé aux discussions avec la direction de Sonarem pour optimiser le planning des travaux.
Le projet prévoit l’aménagement progressif du site sur deux ans. La première étape consistera à établir la base de vie de la société WMZ dans la commune de Tala Hamza, suivie de la préparation du site minier. Les infrastructures essentielles comprendront des unités de concassage, de broyage, de séchage, ainsi que des installations pour le traitement des déchets et des eaux. Des espaces de stockage dédiés aux produits chimiques et aux matières explosives seront également aménagés.
Une attention particulière est portée à la protection environnementale avec l’installation d’unités spécialisées dans le traitement et le stockage des déchets miniers secs, une plateforme pour les résidus à faible concentration et les stériles, ainsi qu’une zone de stockage du minerai brut.
Représentant un investissement de 471 millions de dollars, cette mine, classée parmi les plus importantes au monde avec ses 35 millions de tonnes de réserves de zinc, vise une production annuelle de 170 000 tonnes de zinc et 30 000 tonnes de plomb. Ce projet s’inscrit aux côtés des mégaprojets de phosphate de Bled El Hadba et de minerai de fer de Gara Djebilet comme pilier du développement minier algérien.
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