Terrorisme : voici ce que le premier ministre malien en dit

Choguel Maïga (Photo DR)

Le samedi 19 octobre 2024, le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maiga a déclaré ne pas percevoir de défaite pour les États du Sahel dans leur lutte contre le terrorisme. Ceci lors de la rencontre des ministres chargés de l’industrie et du commerce et des représentants du secteur privé de l’AES à Azalaï Hôtel de Bamako.

Lors de la rencontre des ministres  chargés de l’industrie et du commerce et des représentants du secteur privé de l’AES, le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maiga a déclaré ne pas croire en une défaite des États du Sahel dans leur lutte contre le terrorisme. Dans son discours, il a souligné l’existence de réseaux organisés tentant de détruire l’AES et a appelé à une prise de conscience collective.  « Il y a des réseaux organisés qui ont des relais dans les pays qui ont décidé de casser l’AES, et pour cela, il faut qu’on en soit très conscient », a-t-il déclaré. Il pense que le succès des transitions des pays du Sahel dépend d’une approche solide, incluant une diplomatie unie, des défenses nationales robustes et une intégration économique qui profite au peuple. Maiga a également évoqué l’importance de la coopération entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger pour relever les défis sécuritaires.

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Plus loin, le Premier ministre,  estimant que les groupes terroristes reçoivent un soutien extérieur, a exprimé des réserves concernant une possible négociation avec eux. « Dans chaque pays, chacun fait son travail. Les enseignants enseignent, les médecins soignent, les diplomates négocient, les militaires cognent les adversaires. Les terroristes, il faut les combattre. Le jour où ils se sentiront suffisamment affaiblis, ils viendront négocier », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs reconnu que l’engagement, le discernement et la détermination des forces armées de sécurité ne pourront pas venir à bout du terrorisme sans la collaboration du peuple.

Une réponse

  1. Avatar de Sonagnon
    Sonagnon

    Qu’est ce qu’ils appellent transition???? Des transitions qui durent plus que la durée des mandats???
    Avouons que ces militaires de l’AES sont dans une logique de confiscation du pouvoir.
    Normalement, il faut un gouvernement d’union nationale pour conduire une transition, et ce n’est pas le cas.
    Même si c’est difficile de faire des élections en temps de guerre, il faut que toutes les forces vives participent à la gestion des affaires publiques en attendant les conditions d’une élection démocratique.

    Tout choix opéré sans une adhésion de l’ensemble de la classe politique est voué à l’échec. Ce machin de l’AES peut durer 10 ou 20 ans, l’Afrique de l’Ouest se retrouvera tôt ou tard dans une organisation commune.

    Les décisions cavalières dignes des régimes autocratiques ne font pas avancer la cause de la paix et de l’unité dans chaque pays d’abord, puis du panafricanisme qui est la seule option viable pour une Afrique gagnante.

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