Alors qu’ils ont échangé pour la première fois, par téléphone, depuis quasiment deux mois, Joe Biden, le président américain et Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, ont eu une discussion compliquée. On dénote, même, une montée nette des tensions entre les deux hommes.
Dernière preuve en date ? L’annulation de la visite de Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense, par Netanyahou en personne. Ce dernier n’a visiblement pas apprécié les pressions américaines. En effet, Joe Biden a répété à diverses reprises qu’il était temps qu’Israël soit plus mesuré dans ses réponses, que ce soit au Liban ou face à l’Iran. La crainte d’une guerre totale est palpable.
Tensions entre Neyantahou et Joe Biden
L’objectif de Joe Biden ? Éviter un embrasement de la région, qui pourrait mener à un conflit à très grande échelle dans cette région du monde et dans lequel les États-Unis seraient quasiment forcés d’intervenir, pour empêcher l’Iran de mener des opérations militaires contre Israël et ses intérêts. L’implication américaine, si cela venait à être le cas, aurait des répercussions dramatiques.
Malgré tout, il semblerait que les demandes américaines ne soient pas vraiment entendues. En effet, Israël prépare bel et bien une réponse à Téhéran. On ne sait pas encore quelle forme celle-ci prendra, ni même quand cette attaque pourrait avoir lieu, mais Netanyahou semble déterminé à vouloir frapper fort. Trop fort ? Au Liban, l’armée israélienne entame des opérations sur site et a ciblé des Casques bleus de l’ONU.
Deux soldats de la FINUL touchés par Israël
En effet, selon l’Organisation des Nations Unies, deux Casques bleus ont été blessés après qu’un char israélien ait tiré une requête sur une tour d’observation. Inacceptable pour l’ONU, qui a mise en garde. Dans le même temps, Rome a décidé de convoquer l’ambassadeur israélien, alors que la France, qui participe à la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) a appelé à ce que les autres pays contributeurs se réunissent au plus vite.
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