L’Égypte, acteur historique de l’industrie automobile en Afrique, affiche des ambitions renouvelées pour se repositionner parmi les leaders du continent. Après un ralentissement notable, le pays a redynamisé ce secteur stratégique grâce à des politiques incitatives et un fonds national de soutien. Aujourd’hui, il s’impose comme un pôle attractif pour les investisseurs étrangers, notamment la Chine.
Dans le cadre de sa relance, l’Égypte a inauguré une unité de production dédiée aux modèles de SUV de la marque chinoise Exeed, filiale de Chery. Cette usine produira les modèles Exeed RX et VX, venant enrichir un écosystème automobile déjà dynamique, marqué par la présence de géants comme Toyota, Stellantis, Nissan, Hyundai, et General Motors.
Le pays ambitionne de figurer parmi les trois premières nations africaines de l’automobile, aux côtés du Maroc et de l’Afrique du Sud. Selon le ministre de l’Industrie et des Transports, Kamel Al-Wazir, certaines usines atteignent un taux d’intégration locale de 50 %, signe de la montée en puissance des capacités nationales.
En parallèle, le pays d’Afrique du Nord développe sa propre marque, la Nasr E70, un véhicule électrique destiné aux marchés locaux et régionaux. Cette initiative témoigne de la volonté du pays de conjuguer innovation technologique et souveraineté industrielle.
Avec des partenariats internationaux solides et un accent mis sur l’intégration locale et la transition énergétique, l’Égypte consolide sa position comme un acteur clé de l’automobile en Afrique. Ce pari audacieux pourrait transformer le pays en un hub stratégique pour l’exportation et la production automobile.
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