Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso, vient de prendre une décision majeure concernant son prédécesseur. Par décret signé le 30 octobre, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba est radié des effectifs de l’armée nationale burkinabè.
Cette sanction disciplinaire intervient suite à des accusations particulièrement graves. Les autorités militaires reprochent à l’ancien chef d’État une collaboration présumée avec des puissances étrangères et des groupes terroristes, des actions qui auraient visé à compromettre la sécurité nationale du Burkina Faso.
La mesure ne touche pas uniquement l’ancien président de la transition. Plus d’une dizaine d’autres officiers, parmi lesquels figurent des lieutenants-colonels, des commandants et des capitaines, sont également concernés par cette radiation des rangs de l’armée.
Les motifs invoqués pour justifier cette décision font état d’une « atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l’armée ». Cette formulation officielle souligne la gravité des faits reprochés aux officiers radiés et marque une rupture définitive entre l’actuel pouvoir et les militaires sanctionnés.
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