Amnesty International demande aux autorités béninoises de procéder à la libération du professeur Joël Aïvo. Par le biais d’une publication sur le réseau social X, anciennement appelé Twitter, l’organisation de défense des Droits de l’Homme a rappelé l’avis des experts de l’Onu. « Les autorités du #Bénin doivent libérer immédiatement Joël Aïvo comme le demande le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. Selon son avis, la détention de l’opposant est arbitraire car dépourvue de base légale et viole son droit à un procès équitable », peut-on lire sur le réseau social.
Cette interpellation intervient peu après la diffusion de l’avis du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire (GTDA) des Nations Unies. Les experts des Nations Unies jugent la détention de Joël Aïvo « arbitraire » et estiment qu’elle enfreint plusieurs normes internationales relatives aux droits de l’homme.
Dans son analyse, le GTDA a examiné l’arrestation, le procès, et la condamnation de M. Aïvo pour « blanchiment de capitaux » et « atteinte à la sûreté de l’État ». La privation de Joël Aïvo de sa liberté, selon l’avis, est contraire aux articles 2, 3, 7,9,10, 11,19, 20 et 21 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et aux articles 2. 9.14,19, 21, 22. 25 et 26 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et relève des catégories I, II, III et V.
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