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Bénin : Gros plan sur le budget de quatre  ministères

Les ministres continuent d’entretenir les députés de la commission budgétaire sur l’essentiel de leurs projets de budget pour 2025. C’est la meilleure conclusion tirée pour le compte de la journée du lundi 25 novembre où l’exercice a permis au ministre Gastion Dossouhoui de l’agriculture  de défendre un projet de budget 2025 de montant 146 904 938 746 FCFA conformément au Cadre de dépenses à moyen terme comme son collègue Samou Seidou Adambi en charge de l’énergie, de l’eau et des mines dont les ressources pour le ministère s’élèvent à 203.146.170.526 FCFA.

Modeste Kérékou, ministre chargé des petites entreprises et de l’emploi, justifie une dotation de 20.448.282.120 FCFA pour 2025 au moment où Yvon Détchénou chargé de la justice et de la législation entretenait les députés au sujet des ambitions et priorités affichées dans le projet de budget  2025 chiffré  à 37 655 467 244 Fcfa. 

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LES PROJETS POUR 2025 AU MINISTERE DE L’AGRICULTURE

Le projet de budget défendu par le ministre de l’agriculture, Gaston Dossouhoui révèle le nouveau visage de la politique agricole en république du Bénin et ses dérivés. Il met en lumière 31 Projets d’investissements publics de montant global 86,05 Milliards dont 18 Projets à financement mixte pour une prévision de 64,92 Milliards Fcfa et 13 Projets exclusivement sur ressources internes pour un montant de 21,13 Milliards Fcfa. Le Développement des Chaînes de Valeur des Racines et Tubercules (PDCV-RT) chiffré à FCFA et  financé par la Banque Islamique de Développement (BID), constitue entres autres priorités. Il a pour objectif  objectif global de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle sans occulter le renforcement de la croissance économique, l’amélioration  des revenus des ménages grâce à une croissance remarquable de la production axée sur la transformation, la commercialisation et le soutien à la participation du secteur privé aux chaînes de valeur du manioc, de la patate douce et de l’igname. Il ressort de la présentation faite que les priorités comptent beaucoup au  ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche pour la gestion 2025. On retient entres autres le développement, la valorisation et l’aménagement hydroagricoles avec une forte intensification de la mécanisation agricole le long des chaînes de valeur. On n’oublie pas le renforcement de l’autorité compétente de sécurité sanitaire des aliments, la promotion nutritionnelle et le développement des infrastructures marchandes et services logistiques. Et pour y arriver, il faut des ressources  de montant 146 904 938 746 FCFA. Des ressources qui ont connu une augmentation de 25, 16% contrairement à celles de 2024 chiffrées à117 376 753 956 FCFA.

LES PERSPECTIVES POUR 2025 AU MINISTERE DE L’EAU, DE L’ENERGIE ET DES MINES

Les ressources accordées au ministère, de l’énergie, de l’eau et des mines pour l’année 2025 est de  203.146.170.526 Fcfa contre 165.950.806.641 Fcfa en 2024 soit un taux  d’accroissement de 22,41%. La présentation  du ministre Samou Seidou Adambi met en lumière une série d’investissements axés sur la consolidation et la diversification des sources nationales de production et l’autonomisation en énergie électrique. Il s’agit de la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 25 MWc à Pobé pour porter la capacité de production du site à 50 MWc,  la construction d’une centrale solaire PV de 25 MWC à KANDI, la construction d’une centrale thermique de 200 MW sur le site de GOLO-Djigbé pour augmenter le parc de production et le renforcement de la capacité  énergétique du Bénin d’environ 200 MW aux fins de connecter les industriels au réseau électrique et la zone industrielle au réseau de Gaz. A ces perspectives, il faut inclure le renforcement du réseau de transport, la poursuite et l’achèvement des travaux de raccordement des 40 localités traversées par le réseau mais non desservies, la densification du réseau électrique dans les zones périphériques des centres villes en pleine extension tant en milieu rurale qu’urbain en veillant aux mesures d’efficacité énergétique et la poursuite des travaux de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable dans les villes du Bénin.

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LUMIERE SUR LA MISE EN ŒUVRE DU BUDGET 2024 DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET DE LA PROMOTION DE L’EMPLOI

La méthodologie du ministre Modeste Kérékou a permis aux députés d’en savoir  sur le taux d’exécution du budget exercice 2024. Il ressort des précisions apportées qu’à la date du 30 septembre concernant la mise en œuvre du budget  2024, que des dépenses de montant 7.177.132.261 FCFA ont été engagées et 6.311.891.746 FCFA ordonnancées sur les 9.584.012.000 FCFA de crédits hormis les dépenses du personnel mis à la disposition du ministère pour la réalisation du Plan de Travail Annuel et le fonctionnement de l’administration. Ce qui représente un taux   de 74,89%  d’exécution financière concernant les  engagements et 65,86 pour les ordonnancements.  Ces ressources ont permis à en croire à la présentation faite, de consolider la modernisation du secteur de l’artisanat, la poursuite du développement de l’écosystème entrepreneurial et enfin la facilitation de l’insertion de dizaines de milliers de jeunes à l’emploi sans perdre de vue l’amélioration au quotidien du climat des affaires. Pour rassurer les députés, la présentation a mis l’accent sur trois  projets  inscrits dans la vision 2024 du ministère. Il s’agit du Projet de Promotion du Sel local xwlajè » dans la zone côtière au Bénin (ProSel), celui portant sur l’Inclusion des Jeunes (ProDIJ) et du Projet d’Appui à l’Entrepreneuriat au Bénin (PAEB).  C’est suite à cela que le ministre a levé un coin de voile sur le projet de budget 2025 du ministère de montant 20.448.282.120 FCFA contre une dotation de 9.908.289.016 FCFA en 2024 correspondant à une augmentation de 10.539.993.104 FCFA.

UNE DIMINUTION DE L’INVESTISSEMENT PUBLIC AU MINISTERE DE LA JUSTICE

Le ministre de la justice et de la législation pour le compte de l’année 2025, a présenté un projet de budget de montant 37 655 467 244  francs CFA contre 37 213 536 000 francs CFA en 2024. Il a connu un accroissement de 1,19% essentiellement consacré  aux dépenses ordinaires chiffrées à  27 135 467 244 francs CFA et celles en capital estimées à    10 520 000 000 francs CFA.  Malgré cette donne, on note une diminution des crédits d’investissements qui affichent un taux de 10,70 % passant de onze milliards sept cent quatre-vingts millions (11 780 000 000) francs CFA en 2024 à dix milliards cinq cent vingt millions (10 520 000 000) francs CFA pour 2025. Ces crédits d’investissement sont réservés pour le financement intérieur et concernent   l’amélioration de l’accès à la Justice à travers la construction des juridictions et établissements pénitentiaires ainsi qu’à la dématérialisation des services. Dans le registre des perspectives pour l’année 2025, on retient la poursuite de l’équipement des services et les unités judiciaires en matériels informatiques et logistiques de même que la réorganisation fonctionnelle des unités judiciaires et le renforcement  des ressources humaines. A elles, il faut inclure les Infrastructures et la mise en œuvre du travail pénitentiaire pour tenter de combler les attentes des députés très préoccupés des conditions de détention.

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Voilà un article – certes fleuve – mais qui traite de sujets concrets.

    On attend que les députés – opposition et pro-gouvernement – se prononcent dessus.
    Quand ils auront le temps…. Hum

    \\\\.///
    (@_@)

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