Jeudi 28 novembre 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a traité le dossier d’Hosée Houngnibo, acteur politique proche d’Olivier Boko, un potentiel candidat à la succession de Patrice Talon. Même si pour le moment, la décision finale du juge est attendue le 23 janvier 2025, le jeune risque plusieurs mois de prison.
Le jeune militant est accusé de « harcèlement par le biais d’un système de communication » et « incitation à la rébellion ». Selon l’accusation, après l’arrestation d’Olivier Boko, il aurait publié des messages sur les réseaux sociaux qualifiés d’injurieux envers le chef de l’État. Ces faits ont conduit à son interpellation le 7 octobre 2024.
À l’audience, le procureur a requis une peine de deux ans de prison ferme. En réponse, Me François Kèkè, avocat de l’accusé, a plaidé pour un acquittement, affirmant que son client n’a pas enfreint la loi. Il a soutenu que les propos reprochés à Houngnibo, tels que « Nul n’est fort pour être toujours le plus fort », relèvent davantage d’une réflexion générale que d’une offense.
Lors de sa prise de parole, Hosée Houngnibo a reconnu être l’auteur des messages, tout en insistant sur leur contexte : des échanges dans des groupes en ligne. Il a assuré qu’il n’avait aucune intention d’offenser Patrice Talon, avant de présenter ses excuses au président et de demander la clémence de la justice. Le substitut du procureur a cherché à évaluer le niveau de repentance de l’accusé, lui demandant s’il était toujours « intrépide » ou s’il avait changé. Houngnibo a affirmé avoir pris conscience de ses actes.
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