Alors que les BRICS tentent d’afficher une unité certaine, certains pays membres ne peuvent toutefois s’empêcher de faire face à certaines tensions. C’est notamment le cas de l’Inde et la Chine, mais aussi du Brésil qui, récemment, a fait part de son veto quant à l’acceptation du Vénézuéla dans ce groupement de pays aux économies florissantes.
Le 24 octobre dernier, à l’occasion du sommet des BRICS, organisé du côté de Kazan, en Russie, le Brésil appliquait effectivement son droit de veto quant à l’entrée du Vénézuéla dans le groupe des BRICS. Une décision vécue comme une agression par Caracas, qui n’a pas manqué de faire savoir sa position auprès de la Russie et du Brésil, donc, accusé d’intolérance et d’être le porte-voix de la haine et l’exclusion.
Le Brésil dit non au Vénézuéla
Une situation qui s’explique assez facilement. En effet, depuis 2019, les deux pays n’entretiennent que très peu de relations diplomatiques, l’ancien président Bolsonaro ayant décidé de couper avec Caracas. Si ces relations ont été timidement restaurées en 2023, le Brésil s’est positionné comme étant une voix dissidente à la réélection contestée de Nicolás Maduro.
D’ailleurs, tout comme l’opposition au gouvernement, Brasilia réclame la publication des procès-verbaux de l’ensemble des bureaux de vote. Une position loin d’être partagée par Moscou, qui affirme soutenir Maduro, un président qui aurait remporté ces élections, honnêtement. De son côté, le Vénézuéla assure ne pas être en mesure de diffuser quoi que ce soit, affirmant avoir été victime d’un piratage informatique.
Moscou, au soutien de Caracas
De vives tensions, qui donnent une nouvelle fois du grain à moudre à tous les opposants aux BRICS, ces derniers estimant que les tensions internes étant trop importantes pour qu’une réelle unité ne se dégage de ce bloc. Toutefois, il n’est pas à exclure un revirement de la position brésilienne, à condition cependant que les relations avec Caracas ne s’apaisent et redeviennent amicales.
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