Après les États-Unis, c’est au tour de la Chine de faire trembler l’Union européenne. En effet, l’élection de Donald Trump a suscité la méfiance du bloc européen, dont les principaux leaders sont rapidement montés au créneau pour appeler à l’unité des peuples et des représentants du continent, pour ne pas céder aux tentations populistes.
Ce vendredi, c’est au tour de Pékin de faire tanguer l’Union européenne. En effet, la Chine a annoncé un plan de relance, qui a fait se retourner quasiment toutes les bourses européennes malgré un début de semaine largement dans le vert, bien aidé par les incroyables performances observées à Wall Street, qui a positivement réagi aux résultats des élections.
Les bourses européennes, dans le rouge
Dans les faits, la Chine vient d’approuver un projet de loi qui permet de relever considérablement relever les plafonds de la dette de l’ensemble des collectivités locales. Le gouvernement va également autoriser les organes gouvernementaux locaux à émettre 6.000 milliards de yuans d’obligations en plus afin de les échanger contre des dettes qui n’apparaîtront pas sur les bilans économiques.
Une manière de créer de la valeur artificiellement puisque les résultats positifs seront conservés. De quoi réduire les risques systémiques. Bruxelles et les bourses européennes, très attentives à ce qu’il se passe en Chine n’ont bien évidemment pas réagi favorablement à ces annonces. Résultat, le CAC 40 a perdu 0.33% tandis que le FTSE 100 londonien a perdu 0.13%. En Allemagne, le Dax a perdu 0.18%.
Les marchés chinois, scrutés
Reste à savoir ce que cela implique à long terme, et surtout, si l’économie chinoise, qui a vacillé au cours des derniers mois, sera en mesure de passer outre la crise qu’elle a traversée afin de revenir en force. Nul doute que les attentes européennes et internationales sont très élevées et qu’en cas de nouvelle crise, les chutes sur les marchés pourraient être assez importantes.
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