Au Maghreb, le réchauffement climatique pose de sérieux problèmes. En effet, les autorités marocaines, algériennes ou encore tunisiennes font face à des manques importants en matière d’eau potable. Se pose ainsi la question de savoir comment y remédier. Si les usines de dessalement sont de plus en plus nombreuses, Tunis a d’autres idées.
Jeudi 14 novembre, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Azeddine Ben Cheikh, a annoncé que son pays allait construire cinq nouveaux barrages pour renforcer la capacité du pays à mobiliser des ressources en eau de surface. Une manière pour le pays de mettre à sa disposition de nouvelles armes pour assurer une gestion rigoureuse de ses ressources hydriques.
Cinq barrages vont voir le jour en Tunisie
Ces cinq nouveaux barrages seront construits à Tessa, Raghai, Meleh Supérieur, Siliana 1 et Boulâaba. Ils viendront compléter les cinq autres barrages actuellement en développement, à savoir ceux de Mellegue supérieur, Saïda, Kalâa Kbira, Douimiss et Khalled. Leur finalisation est officiellement prévue dans les mois à venir (pas avant 2025, dans tous les cas).
La construction de ces dix nouveaux barrages s’inscrit dans le grand plan annoncé par l’exécutif. Outre ces nouveaux édifices, la Tunisie investira également dans la modernisation de ses systèmes d’irrigation ainsi que dans la conversion de ses réseaux les plus complexes. De l’argent sera également alloué à l’élargissement de l’utilisation des eaux usées et traitées dans un but purement agricole.
Des efforts pour lutter contre le réchauffement climatique
Une manière de mieux gérer les ressources à disposition donc, en les recyclant au possible pour créer un circuit fermé, dans lequel chaque goutte d’eau aura son importance. Une décision essentielle à l’heure du réchauffement climatique et des sécheresses de plus en plus importantes, fréquentes et impactantes dans cette région du monde.
Laisser un commentaire