Paraphé en mars 2018, l’accord officialisant la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) a connu une série d’accélérations ces dernières années. En effet, Alger a officiellement ratifié cet accord en 2021 avant, ces dernières semaines, d’annoncer que 9 nouveaux pays pourraient intégrer ce projet.
Pour rappel, la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) vise à instaurer une zone de libre-échange en Afrique, où les marchandises pourraient librement circuler dans le pays afin de stimuler les échanges au sein même du continent. Au fur et à mesure, les pays membres supprimeront certaines barrières douanières et non-tarifaires, au profit d’une collaboration plus accrue.
9 pays africains ciblés par l’Algérie
À ce projet, l’Algérie souhaite intégrer 9 des plus importantes économies du continent, à commencer par l’Afrique du Sud, locomotive africaine. S’ajoutent le Ghana, le Kenya (qui connaît une période faste) ainsi que l’Égypte (le second plus gros PIB du continent), Maurice, la Tanzanie, la Tunisie et le Rwanda (l’une des plus grosses croissances du continent africain en 2024).
Les biens et produits concernés par ces échanges seront classés dans 3 listes, A, B et donc C. Les produits de la liste A sont les moins sensibles. La fin des barrières à l’import – export se fera sur 5 à 10 ans environ. Les produits de la liste B sont considérés comme plus sensibles et, outre la suppression des barrières, seront également peu à peu exempts du Droit additionnel provisoire de sauvegarde.
Bientôt une totale libéralisation du marché ?
Enfin, les produits présents dans la liste C, qui sont considérés comme étant à l’écart de cette libéralisation souhaitée, ne bénéficieront d’aucune exemption de barrières ou de droits. Leur commercialisation et les échanges associés continueront d’être soumis aux mêmes règles d’habituellement, jusqu’à ce qu’une décision soit éventuellement prise dans les années à venir à leur sujet.
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