Alger, la capitale d’Algérie fait face à une congestion routière chronique, mais les autorités mettent en place une stratégie ambitieuse pour y remédier. Plusieurs projets d’infrastructures routières et de transports en commun sont en cours de réalisation ou dans les cartons, dans le but d’améliorer la mobilité des Algérois.
La clé de cette stratégie repose sur trois axes principaux. Premièrement, la finalisation et la connexion du réseau routier de base pour mieux répartir le trafic. Cela passe notamment par le dédoublement des routes nationales RN67 et CW212, ainsi que la construction de nouveaux échangeurs routiers. Deuxièmement, le réaménagement des principaux points noirs de congestion. Des intersections saturées seront réaménagées et de nouveaux échangeurs verront le jour, comme celui prévu aux Eucalyptus. L’objectif est de fluidifier la circulation sur les axes les plus encombrés.
Enfin, les autorités misent également sur le développement des transports en commun, avec l’extension progressive du réseau de métro. À moyen terme, l’objectif est d’atteindre 60 km de lignes, avec de nouveaux prolongements prévus notamment vers Chevalley-Dély Ibrahim, Chéraga-Ouled Fayet et El Achour-Draria. Parallèlement, des projets de téléphériques sont également envisagés pour diversifier l’offre de mobilité et soulager le trafic routier.
Au-delà des aspects purement techniques, ces investissements visent aussi à mieux intégrer les nouveaux pôles résidentiels dans le réseau de transport, ainsi qu’à faciliter l’accès aux zones touristiques comme Palm Beach et Sidi Fredj, particulièrement engorgées en période estivale.
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