Paris a dit non. En effet, les autorités françaises ont annoncé avoir refusé de délivrer des visas à des étudiants tunisiens. Ces derniers souhaitaient se rendre en France dans le but de participer à une grande conférence internationale ayant lieu à Nancy. Une conférence portant sur les circuits et les systèmes électroniques.
Une décision pointée du doigt en Tunisie, notamment par certaines personnalités et autres intellectuels. Ces derniers, conscients des tensions politiques entre les deux nations pouvant expliquer cette décision, ont toutefois appuyé le fait que cette conférence étant une chance. Une chance aussi bien pour ces étudiants qui souhaitaient s’y rendre, que pour la France en elle-même.
Paris dit non à des étudiants tunisiens
En effet, chaque année, des milliers de personnes se rendent sur place pour participer à cette grande rencontre. Des personnes avec un bagage scientifique, qui font la promotion aussi bien des études et des projets en lien avec l’électronique que de la francophonie. Le fait de refuser de délivrer ces visas est donc un message négatif envoyé à toute la communauté.
À l’avenir, qui sait si les jeunes étudiants tunisiens souhaiteront continuer à se tourner vers la France pour mener à bien leur projet d’étude ? En guise de réponse à ce refus, la communauté tunisienne, tout du moins, la communauté académique et scientifique tunisienne s’est liée pour réclamer un traitement à la fois plus juste et plus équitable de ses représentants.
Les tunisiens, moins attirés par Schengen
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En effet, rien qu’en 2023, la France a refusé 44.4% des demandes de visa exprimées par l’ensemble des Tunisiens. En tout et pour tout, ce sont 17.274 demandes qui ont ainsi été refusées. La Belgique reste première de ce classement, avec 47% des demandes de visa refusées. Les tunisiens, eux, sont de moins en moins demandeur, ces derniers descendant dans le classement des pays les plus intéressés par Schengen, avec un passage de la 10e à la 19e place des plus gros pays demandeurs de visas, en 4 ans (de 2019 à 2023).
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