Après l’élection de Donald Trump, la Russie hausse le ton. En effet, Moscou a averti l’Occident, affirmant que ce dernier avait désormais le choix entre deux options : la négociation afin d’arriver à un accord de paix avec Kiev, ou la destruction pure et simple de la nation et du peuple ukrainien.
Cette phrase, c’est le chef du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou qui l’a dite à l’occasion d’un point presse, ce dernier invitant par la même occasion l’ensemble des alliés de Kiev (USA et Union européenne) à se joindre aux négociations pour trouver une porte de sortie à ce conflit qui a d’ores et déjà coûté la vie à des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes.
La Russie met la pression sur les occidentaux
Pour rappel, Trump a plusieurs fois laissé entendre qu’il mettrait un terme à la guerre en Ukraine en l’espace de 24 heures seulement. Si ce délai peut paraître fantaisiste, Vladimir Poutine a affirmé qu’il était prêt à échanger avec son homologue américain sur le sujet, lorsqu’il prendra officiellement le pouvoir (à la fin du mois de janvier prochain). Reste à savoir la position de Trump sur ce dossier.
Selon certaines sources, Trump aurait déjà travaillé autour d’un plan de paix, qui consiste notamment à céder la Crimée ainsi que la région du Donbass. Côté ukrainien, cette idée n’a jamais fait son chemin et il n’est pas sûr que Kiev accepte la demande du président américain, le gouvernement ayant plusieurs fois répété que son objectif était de conserver ou récupérer ces territoires.
Zelensky et Trump vont s’entretenir
De nombreux échanges pourraient et devraient avoir lieu dans les semaines ou les mois à venir entre le président Zelensky, ses équipes ainsi que le président Trump et son gouvernement, afin de trouver un terrain d’entente. La Russie, de son côté, continue de se montrer menaçante, affirmant que si l’OTAN ou les USA venaient à utiliser des armées de longue portée pour frapper le territoire russe, alors ce conflit prendrait une tournure largement différente.
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