Ce n’est un secret pour personne, au Maghreb, les rivalités prennent de plus en plus de poids. C’est surtout vrai dans le cadre des relations Algérie – Maroc, particulièrement tendues. Le sujet du Sahara occidental cristallise toutes les crispations, quand bien même de plus en plus nombreux sont les pays à prendre position sur le sujet.
Si la France est l’un des premiers pays partenaires du Maroc sur la question, Emmanuel Macron s’étant même récemment rendu sur place afin d’échanger avec le roi Mohammed VI, de nouvelles nations font entendre leur voix. C’est notamment le cas en Amérique du Sud où après l’Équateur, c’est au tour du Panama de se positionner très clairement sur la question.
Le Panama se range derrière le Maroc
En janvier 2024, Quito annonçait suspendre toutes ses relations diplomatiques avec la «République arabe sahraouie démocratique (RASD)». Une décision suivie cette semaine, par le Panama. En effet, ce jeudi, Panama City a publié un communiqué de presse dans lequel l’exécutif expliquait mettre fin à ses échanges avec la RASD. Un virage diplomatique que n’a pas manqué de saluer le Maroc et qui isole encore plus l’Algérie sur la question.
Dans ce texte, le ministère des Affaires étrangères du Panama explique se ranger derrière les Nations Unies pour résoudre la question, d’une manière pacifique. Or, il semble acquis que l’ONU soutienne le plan marocain pour le Sahara occidental. À ce titre, le Panama espère une solution pacifique et durable, qui se veut constructive pour l’ensemble des parties concernées.
Le Brésil approuve également le plan marocain
L’Amérique latine semble, dans sa globalité, approuver la façon qu’a le Maroc de traiter le sujet. Car outre le Panama, c’est désormais le Brésil qui soutient officiellement le plan marocain pour l’autonomie de la région du Sahara occidental. Un vrai coup dur pour Alger et le Front Polisario qui, à terme, pourrait n’avoir aucun autre recours si ce n’est d’accéder à la proposition marocaine.
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