Au Maghreb, la question du Sahara occidental continue d’agiter les débats, notamment entre le Maroc et l’Algérie. D’un côté, Rabat espère que son plan d’autonomie soit rapidement accepté afin d’avancer plus sereinement vers une sortie de crise du conflit. De l’autre, Alger continue de soutenir, bec et ongle, le front Polisario.
Mais le soutien de l’Algérie ne pèse pas très lourd face à la communauté internationale qui, de plus en plus, se range derrière la position marocaine. En effet, le roi Mohammed VI reçoit de nombreux soutiens quant à ce plan d’autonomie. Après la France ou l’Estonie, qui se sont rapidement positionnées sur le sujet, c’est au tour de la Hongrie de valider la position marocaine officielle.
Budapest se range derrière le plan marocain
Une position confirmée à la suite de la parution d’un communiqué conjoint, signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger, Nasser Bourita et son homologue hongrois, Péter Szijjártó. Dans ce document, Budapest confirme que ce plan, proposé depuis 2007 déjà, est la meilleure des solutions pour une sortie de crise.
En outre, les deux ministres ont tenu à rappeler qu’il était essentiel, à leurs yeux, que le processus de résolution de ce conflit soit mené sous le sceau de l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’objectif affiché étant, bien évidemment, de parvenir à une solution pérenne et diplomatique, conforme aux résolutions prises par le Conseil de Sécurité de l’ONU, que la communauté internationale respectera.
L’Algérie, de plus en plus esseulée
Un soutien de taille pour le Maroc, la Hongrie étant une voix parfois dissidente au sein de l’Union européenne, mais toujours écoutée. Naturellement, ce soutien ne sera pas forcément au goût de l’Algérie, qui se retrouve de plus en plus seule, n’ayant, pour rappel, pas non plus réussi à évoquer le sujet du Polisario lors de sa venue en Russie, pour le sommet des BRICS.
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