Russie - USA: un risque de guerre selon Moscou

La confrontation Est-Ouest, qui semblait s’être estompée après la chute du mur de Berlin en 1989, revient aujourd’hui au premier plan des relations internationales. De la crise des missiles de Cuba en 1962 à la guerre froide, l’histoire des relations américano-russes reste marquée par des périodes de tensions extrêmes, entrecoupées de tentatives de rapprochement. Cette dynamique complexe perdure et prend désormais un tournant préoccupant avec les récentes déclarations du ministre russe des Affaires étrangères.

Une menace de conflit direct qui inquiète

Dans un entretien accordé au journal Hürriyet ce 1er novembre, Sergueï Lavrov a lancé un avertissement sans précédent : les États-Unis et la Russie se trouveraient « au bord d’un conflit militaire direct« . Le chef de la diplomatie russe pointe directement du doigt l’administration Biden, qu’il accuse d’avoir « poussé jusqu’au bout la spirale de la russophobie ». Cette déclaration intervient dans un climat déjà tendu entre les deux puissances, ravivant le spectre d’une confrontation armée que le monde croyait définitivement écartée.

Des élections américaines sous haute tension

La perspective des prochaines élections présidentielles américaines cristallise les inquiétudes. Microsoft a révélé en septembre une campagne massive de désinformation russe ciblant spécifiquement la vice-présidente Kamala Harris, à travers la diffusion de contenus conspirationnistes. Pour autant, Lavrov affirme que Moscou n’a « aucune préférence » quant à l’issue du scrutin, rappelant que l’administration Trump avait elle-même imposé de nombreuses sanctions contre la Russie. Le ministre russe estime d’ailleurs que la politique anti-russe des États-Unis persistera, quel que soit le vainqueur.

Un jeu d’influences complexe

Les relations entre les dirigeants russes et américains oscillent entre confrontation ouverte et ambiguïté calculée. Donald Trump et Vladimir Poutine illustrent parfaitement cette dynamique, leur relation demeurant volontairement floue. Cette stratégie du flou artistique permet à chaque camp de maintenir une marge de manœuvre diplomatique tout en préservant ses intérêts. La multiplication des sanctions américaines contre la Russie n’a pourtant pas empêché Moscou de poursuivre ses opérations d’influence, notamment dans le domaine électoral. Cette situation témoigne de la complexité des rapports entre ces deux nations, où les déclarations belliqueuses côtoient les manœuvres diplomatiques dans une partie d’échecs géopolitique permanente.

6 réflexions au sujet de “Russie - USA: un risque de guerre selon Moscou”

  1. Un message à l’Amérique qui choisit son Président. Un soutien in fine à Trump. « Chers américains, votez Trump sinon u aura la guerre » voilà le message qu’essaie de faire passer la Russie. En somme une influence étrangère sur les élections américaines. Wait and see

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    • Sérieux mec … les USA renversent des gouvernements à tour de bras depuis 50 ans. On appelle ça des révolution de couleur. L’origine du conflit en Ukraine en est un avec Victoria Nuland sur place, en 2014, avec une budget avoué de 5 billions $.
      Alors, tu peux rester sur ton gros Q à attendre et profites-en pour te rincer les mirettes à l’Optrex

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    • T’es un peu c…, toi ?
      Je viens de passer 10 minutes à regarder Tiltemanne, invitém par Rochebinouze sur LCU ! C’est à peu de choses près le même discours de benêts tombés de la lune : « Les Russes sont à l’agonie. L’Occident livre 3 missiles de plus et c’est plié ! »
      Vous êtes tarée à ce point, ou quoi ????????????

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  2.  » … il [Lacrov] accuse [Biden] d’avoir poussé jusqu’au bout la spirale de la russophobie »

    C’est tout-à-fait ça, les ricains cherchent la limite entre « emm€rd€r » les Russes au maximum sans que cela dégénère en WW3.
    Un jeu dément, les néocons US sont de vrais cinglés ! Au moindre dérapage, ça part en kawètes. Sa chance, pour l’Humanité, réside dans le fait que Poutine est un animal à sang-froid*, sans cela, on serait déjà en plein hiver nucéaire.

    (*) bien que des « messagers moudus, prophètes en leur pays » prétendent encore que c’est un fou sanguinaire !

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    • Vu l’étendue steppale du nombre d’âneries qu’il a pondues sur ce confilt, je doute que vaudou-man soit encore con-sidéré comme un prophète !
      Quoique, faire confiance à la con… humaine a toujours été un bon investissement.

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