En cette fin d’année 2024, et pour 2025, l’agenda d’Elon Musk devrait être particulièrement bien rempli. En effet, le milliardaire américain, homme le plus riche de l’histoire, est à la tête de X (Twitter), Tesla, mais aussi Neuralink et surtout SpaceX, en plus du D.O.G.E, le département d’État sur l’efficacité gouvernementale.
Du point de vue européen, si la présence de Musk en politique est un danger, le fait que ce dernier ait également été adoubé par Trump en personne dans sa course à l’espace représente un véritable danger. En France, à Toulouse plus précisément, la capitale de la recherche spatiale, les craintes de voir le milliardaire faire un peu ce qu’il veut, sont plus que réelles.
L’espace, sujet de questionnements en Europe
Car à lui seul, Elon Musk a d’ores et déjà rebattu les cartes. En effet, avec Starlink, ses propres satellites envoyés dans l’espace par SpaceX, une autre de ses entreprises, Musk a est largement présent autour de notre planète. Il contrôle 7 des 10.000 satellites actuellement en orbite et va totalement à l’encontre de la politique initialement souhaitée par les agences spatiales européennes ou asiatiques.
Que ce soit l’Inde, la Chine, la Russie ou encore le Japon et l’Europe, tout le monde était plus ou moins d’accord pour éviter la prolifération accrue et le risque de collisions. Son entrée en politique lui permet d’ailleurs de pouvoir contrôler le régulateur, voire le réguler, en mettant fin aux contrôles et audits jugés trop contraignants, ce que ce soit du point de vue du respect de l’environnement, ou de la sécurité, au titre de l’efficacité de ses travaux.
Musk peut-il faire faux bond à l’UE ?
Alors que les USA et l’UE ont quelques projets communs en cours, notamment avec le développement d’un rover pour Mars, rien n’indique que les échanges continueront une fois Trump au pouvoir. La nouvelle administration pourrait privilégier les dépenses uniquement américaines et fournir à Musk tout ce dont il a besoin pour avancer. Pour rappel, les Républicains contrôlent à la fois le Parlement et le Sénat.
Laisser un commentaire