La Libye, en pleine phase de reconstruction post-crise, cherche à moderniser ses infrastructures et à développer son secteur numérique pour stimuler sa croissance économique. Cette volonté de transformation s’inscrit dans une démarche plus large de développement durable et de reconstruction nationale après des années de guerre.
Le 2 décembre, un accord majeur a été conclu entre InfraNum, une fédération française regroupant des professionnels des télécoms, et le Fonds de développement et de reconstruction de la Libye. Un partenariat qui vise à moderniser les infrastructures numériques du pays, à renforcer le secteur technologique du pays et à améliorer l’accessibilité aux technologies de l’information et de la communication, comme :
- les réseaux de fibre optique,
- l’accès à la 5G,
- les datacenters.
Le projet s’annonce ambitieux avec un investissement initial conséquent de 2 milliards de dollars, fourni par la Banque centrale libyenne au Fonds de développement et de reconstruction du pays afin de le mener à bien. Un projet d’envergure, qui pourrait aider le pays à sortir la tête hors de l’eau, à l’heure notamment ou le digital occupe une place de plus en plus importante.
InfraNum, une aubaine pour la Libye
L’expertise d’InfraNum qui représente plus de 220 entreprises générant un chiffre d’affaires de 32 milliards d’euros à l’international et employant 100 000 personnes, sera précieuse pour la Libye, qui pourra ainsi compter sur un partenaire solide et expert. Le lancement effectif du projet est prévu pour début 2025, marquant le début d’une collaboration prometteuse entre les deux pays.
Malgré les défis hérités de son passé conflictuel, la Libye maintient sa position (ou souhaite la maintenir) de leader africain dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC), comme l’a récemment confirmé un rapport signé de l’Union Internationale des Télécommunications. Ce partenariat avec InfraNum est donc une formidable opportunité en la matière.
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