Les échanges commerciaux internationaux constituent un pilier essentiel de l’approvisionnement des marchés nationaux, particulièrement pour les produits de première nécessité. Toutefois, la régulation de ces flux s’avère parfois nécessaire pour protéger les industries locales. C’est dans cette optique que le Royaume du Maroc vient d’imposer des mesures restrictives sur les importations de tomates en conserve en provenance d’Égypte.
Les autorités marocaines ont franchi un pas décisif en instaurant un droit antidumping définitif de 39,93% sur les tomates en conserve égyptiennes. Cette décision, effective depuis le 24 décembre, marque l’aboutissement d’une procédure initiée par la Fédération nationale des industries agroalimentaires marocaines, qui avait tiré la sonnette d’alarme face à des pratiques commerciales jugées préjudiciables.
L’enquête menée par le ministère de l’Industrie et du Commerce a mis en lumière l’impact significatif de ces importations sur le tissu industriel local. Trois entreprises marocaines, représentant la quasi-totalité du marché national avec 96% des parts, ont démontré subir des préjudices économiques directs liés à cette concurrence.
La réponse des autorités s’est construite progressivement. Initialement fixé à 29,93% en mai, le droit antidumping a été réévalué à la hausse après consultation de la commission de surveillance des importations. Les services douaniers ont reçu des directives précises pour l’application de cette nouvelle taxation, incluant également la perception de la TVA sur ces produits importés.
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