Ukraine: une mauvaise nouvelle tombe au mauvais moment

Volodymyr Zelensky (Photo Sergei Supinsky / Getty Images)

La tension militaire entre l’Ukraine et la Russie, qui a débuté en 2014 avec les événements de Crimée, s’est transformée en guerre ouverte en février 2022. Cette confrontation armée a rapidement mobilisé la communauté internationale, particulièrement les pays occidentaux qui ont multiplié les livraisons d’équipements militaires à l’Ukraine. Le conflit a entraîné des pertes humaines considérables des deux côtés et provoqué d’importants déplacements de population, tout en redessinant les équilibres géopolitiques mondiaux. Les sanctions économiques contre la Russie et le soutien militaire à l’Ukraine sont devenus les principaux leviers d’action des pays occidentaux.

Les missiles longue portée : une efficacité réelle mais temporaire

L’acquisition par l’Ukraine des missiles ATACMS américains en octobre 2023 marquait une évolution significative dans sa capacité de frappe. Initialement soumis à des restrictions d’utilisation qui interdisaient les frappes sur le territoire russe, ces missiles ont vu leurs conditions d’emploi assouplies par Joe Biden un an plus tard. Cette décision est survenue alors que la Corée du Nord venait de déployer plus de 10 000 soldats aux côtés des forces russes. Le Royaume-Uni et la France ont suivi une démarche similaire avec leurs missiles Storm Shadow et SCALP EG respectivement.

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Une utilisation intensive aux résultats mitigés

Les forces ukrainiennes ont rapidement mis à profit ces nouvelles capacités, conduisant selon Moscou 31 frappes avec des ATACMS et 14 avec des Storm Shadow. L’amiral Rob Bauer, président du comité militaire de l’OTAN, a confirmé l’impact significatif de ces attaques sur les infrastructures militaires russes, notamment les dépôts et les usines. Toutefois, ces succès tactiques n’ont pas modifié l’équilibre général du conflit. La riposte russe s’est limitée à un tir de démonstration d’un missile balistique Orechnik sur la ville de Dniepr, sans déclencher l’escalade redoutée par Washington.

L’épuisement des stocks et l’ombre de Trump

La situation devient préoccupante pour Kiev avec l’épuisement rapide de son stock de missiles. Sur les 500 ATACMS reçus, il n’en restait qu’une cinquantaine lorsque les restrictions d’utilisation ont été levées. Le Royaume-Uni a également averti que ses réserves de Storm Shadow approchaient de l’épuisement, bien que la France ait récemment promis une nouvelle livraison d’une dizaine de missiles SCALP. Cette pénurie survient à un moment critique, alors que se profile le possible retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Les analystes ukrainiens, comme Mykola Bielieskov de l’Institut national d’études stratégiques, soulignent désormais la nécessité d’une utilisation plus parcimonieuse des missiles restants. Cette situation rappelle un schéma récurrent du conflit : l’Ukraine reçoit des armes sophistiquées après avoir déjà perdu du terrain, limitant ainsi leur impact stratégique global sur le cours de la guerre.

3 réponses

  1. Avatar de Sid
    Sid

    Chouette, ça va nous valoir un c@c@ nerveux de l’autre bouffon qui nous parlait y a pas si naguère de la puissance de feu de l’OTAN ! 🤣 🤣 🤣
    Ca va égayer la journée !

  2. Avatar de Organisation Terroriste Anémiée ... et Nulle
    Organisation Terroriste Anémiée … et Nulle

    L’OTAN est une coquille vide … un tigre de papier qui est impérial contre des gardiens de chèvres en sandales armés de vieilles kalach’ !
    Pfffou

  3. Avatar de Phorum
    Phorum

    P..** de forum

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