Le président élu Donald Trump a annoncé son intention de mettre fin au « délire transgenre » dès son premier jour de mandat en janvier. Lors d’un discours à Phoenix devant de jeunes conservateurs, il a promis de signer des décrets visant à restreindre les droits des personnes transgenres, notamment leur exclusion de l’armée et des établissements scolaires.
Cette position s’inscrit dans une politique plus large contre les droits LGBT+, illustrée récemment par des tentatives d’élus républicains de bloquer l’accès aux toilettes pour femmes du Capitole à Sarah McBride, première femme transgenre élue à la Chambre. Trump a également affirmé que sous son administration, la politique officielle ne reconnaîtrait que deux genres.
Immigration et sécurité au cœur des priorités
Le futur président a aussi détaillé ses projets en matière d’immigration, promettant « la plus grande opération d’expulsion de l’histoire des États-Unis ». Il prévoit notamment de désigner les cartels comme organisations terroristes et d’expulser systématiquement les membres étrangers de gangs, après avoir évoqué une conversation avec la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.
Lors de son discours d’une heure devant l’organisation Turning Point USA, Trump a présenté sa vision d’un prochain mandat qu’il qualifie « d’âge d’or« . Il a insisté sur la rapidité avec laquelle il compte mettre en œuvre ses réformes, promettant que le 20 janvier sera « le jour de la libération en Amérique ». Preuve qu’à ses yeux, les problèmes sont donc extrêmement nombreux
Ambitions internationales affichées
Sur le plan international, Trump s’est engagé à « mettre fin à la guerre en Ukraine » et à « empêcher la Troisième Guerre mondiale », sans préciser sa stratégie. Il a également menacé de réclamer le retour du canal de Panama sous contrôle américain, accusant les autorités panaméennes de ne pas traiter équitablement les navires américains.
Dans tous les cas, les minorités semblent observer avec une certaine inquiétude l’arrivée au pouvoir du président Trump. Celle-ci sera effective au 20 janvier prochain, date à laquelle la passation de pouvoir sera définitivement entérinée. D’ici là, l’administration Biden devrait tenter de prendre des décisions visant à assurer la sécurité des personnes ciblées par Trump.
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