Le 16 janvier 1977, le Bénin vivait un épisode marquant de son histoire avec l’échec de l’agression armée, menée contre le régime en place par des mercenaires. Aujourd’hui, 48 ans plus tard, le pays fait face à de nouveaux défis, tant sur le plan sécuritaire que politique. L’ombre de mercenaires, sous forme de terroristes, plane désormais sur le territoire béninois. Sur le plan sécuritaire, le Bénin voit ses frontières se rapprocher de zones de conflits. Des groupes terroristes, venus des pays voisins comme le Burkina Faso, le Niger ou le Mali, ont progressivement étendu leurs activités vers les pays environnants, menaçant ainsi la paix et la sécurité du Bénin. Malgré une situation globalement paisible, le climat engendré par les attaques de groupes armés suscite une inquiétude croissante au sein de la population. En réponse, les autorités ont intensifié la surveillance des frontières et lancé plusieurs initiatives pour contrer cette menace, bien que la crainte d’infiltrations et d’attaques demeure palpable.
Le Bénin, qui jusqu’ici avait réussi à maintenir un calme face aux vagues de violence affectant ses voisins, n’a pas été épargné par cette dynamique inquiétante. Les mercenaires opérant dans la région semblent désormais s’intéresser à la cible béninoise, avec des incursions signalées dans les zones frontalières, notamment à l’est, près du Niger, et à l’ouest, aux abords du Togo. Ces mercenaires, souvent bien entraînés et équipés, mènent des attaques contre les forces de sécurité, tendent des embuscades, et perturbent la vie quotidienne des populations. Ces mercenaires modernes, souvent recrutés par des groupes djihadistes ou des organisations criminelles transnationales, agissent non seulement en tant que combattants, mais aussi en tant que destructeurs de l’ordre public. Le phénomène des mercenaires n’est cependant pas nouveau dans le Sahel, mais il a pris une ampleur considérable avec l’évolution des conflits et la multiplication des groupes terroristes. Ces acteurs de l’ombre, en grande partie motivés par l’argent et la guerre idéologique, viennent renforcer les forces d’opposition et les milices armées qui exploitent les faiblesses des États pour déstabiliser les sociétés. Le gouvernement béninois, tout en multipliant les mesures de sécurité, a également mis en place des stratégies pour sensibiliser la population sur les risques liés à ces nouveaux types de mercenaires, incitant à la vigilance et à la coopération avec les autorités. Le pays a également intensifié sa présence militaire dans les zones frontalières, tout en renforçant les contrôles dans les régions sensibles du nord. (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
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