Dessalement au Maghreb: la phase d’essai d’une station a démarré

Photo Joseph Barrientos - Unsplash

Face aux défis croissants de l’accès à l’eau potable, le dessalement d’eau de mer s’impose comme une solution stratégique pour répondre aux besoins des populations. L’Algérie franchit une nouvelle étape significative avec le lancement des essais de la station de dessalement de Cap Blanc à Oran, un projet d’envergure qui promet de transformer l’approvisionnement en eau de toute une région.

La station de Cap Blanc, fruit d’une collaboration entre des entreprises nationales, entre dans sa phase d’essais préliminaires. Cette étape cruciale marque le début d’un processus rigoureux visant à garantir la performance optimale des installations avant leur mise en service définitive. Avec une capacité de production impressionnante de 300 000 mètres cubes par jour, cette infrastructure moderne s’annonce comme un pilier majeur dans la stratégie hydrique nationale.

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L’impact de ce projet s’étendra bien au-delà des frontières d’Oran. En effet, la station bénéficiera à une population estimée à trois millions d’habitants, englobant non seulement la wilaya d’Oran mais également les régions limitrophes de Sidi Bel Abbes, Mascara et Ain Temouchent. Cette distribution élargie témoigne de l’ambition du projet à répondre aux besoins en eau potable à l’échelle régionale.

La réalisation de cette infrastructure stratégique a été confiée à deux acteurs majeurs du secteur : la Société nationale des grands travaux pétroliers et la Société nationale des travaux publics et de la construction, toutes deux filiales du groupe Sonatrach. Cette synergie entre entreprises nationales démontre la capacité du pays à mener à bien des projets d’infrastructure complexes et essentiels pour le bien-être de la population.

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