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Électrification au Bénin : couverture de 69 % en milieu urbain contre 36 % en milieu rural

Chabi Talata Zimé Yérima (Photo Facebook)

Lors du sommet africain sur l’énergie, qui s’est déroulé les 27 et 28 janvier 2025 à Dar es Salam, en Tanzanie, la vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata, accompagnée du ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, a exposé les progrès significatifs réalisés par le pays dans le domaine d’électrification.

Le Bénin fait un bond en avant dans son parcours énergétique, avec un taux de couverture atteignant 69 % en milieu urbain et 36 % en milieu rural, a révélé la vice-présidente de la République. Elle a mis en avant les réformes audacieuses mises en place, telles que la politique nationale dédiée aux énergies renouvelables, le code de l’électricité qui stimule les investissements privés et la stratégie nationale d’électrification. Grâce à des investissements stratégiques, le Bénin a non seulement renforcé sa production énergétique, mais a également amélioré son autonomie. En s’engageant dans des projets solaires, thermiques et hydroélectriques, tout en participant à des initiatives d’interconnexion régionale, le pays se positionne comme une destination privilégiée pour les investisseurs. Devant les chefs d’État et dirigeants d’institutions financières, la vice-présidente a exprimé son optimisme quant à l’afflux d’investissements, affirmant que le Bénin est désormais une terre d’opportunités dans la sous-région.

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Des engagements déterminants pour l’électrification de l’Afrique

Lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, les grandes institutions financières ont lancé un appel pressant à l’accélération de l’électrification du continent. Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale, a souligné l’urgence de garantir l’accès à l’électricité pour 300 millions d’Africains d’ici à 2030, affirmant que cela est essentiel pour catalyser la croissance et l’innovation en Afrique. En outre, il a annoncé un soutien financier substantiel pour propulser des projets d’électrification durable, marquant ainsi un tournant décisif dans la lutte pour un avenir énergétique inclusif.

Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (Bad), a martelé l’urgence d’une transformation radicale en affirmant que « l’Afrique a besoin de réformes structurelles et d’investissements massifs pour surmonter ses défis énergétiques ». Il a également réaffirmé l’engagement de la Bad à fournir un soutien technique et financier aux pays qui s’engagent résolument dans des politiques énergétiques audacieuses, soulignant ainsi le rôle crucial de la banque dans la quête d’un avenir énergétique durable pour le continent.

Le président de l’Union africaine, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a souligné l’importance cruciale d’une solidarité africaine et de partenariats renforcés pour faire face aux défis énergétiques du continent. Il a déclaré que « l’énergie est au cœur du développement », appelant à une approche concertée pour optimiser l’exploitation des ressources et construire un avenir énergétique durable et résilient.

Enfin, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, hôte de ce sommet, a affirmé que l’Afrique ne peut plus se satisfaire de solutions éphémères. « Il est impératif que nous investissions dans des sources d’énergie propres et durables, car notre développement en dépend », a-t-elle ajouté, soulignant ainsi l’urgence d’une transition énergétique significative pour le continent.

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