L’organisation de grands événements sportifs, comme la Coupe du monde de football, nécessite des investissements considérables pour assurer leur succès. Le Maroc, en tant que coorganisateur de la Coupe du monde 2030, a pris l’initiative d’émettre des obligations pour financer une partie des projets d’infrastructure nécessaires à cet événement. Cette décision s’inscrit dans une stratégie visant à répondre aux besoins complexes liés à l’organisation d’un événement d’une telle envergure. Ces fonds seront utilisés pour des infrastructures stratégiques telles que les réseaux de transport, notamment la flotte, les chemins de fer et les ports marins, en plus des préparatifs liés à la Coupe du monde.
La vente d’obligations libellées en euros, prévue pour la première fois depuis 2020, représente un levier financier pour le pays. Elle s’inscrit dans un contexte de marché plus stable, marqué par une diminution de la volatilité observée en janvier. Ce processus de levée de fonds est essentiel pour soutenir les projets d’infrastructure, en particulier ceux liés à l’accueil des équipes et des spectateurs lors de la Coupe du monde. Par ailleurs, l’Union européenne, partenaire commercial important du Maroc, contribuera également au financement de ces préparatifs.
Les autorités marocaines ont fixé un objectif ambitieux pour 2025, avec un plafond de 6 milliards de dollars de nouvelles dettes étrangères. Cette émission d’obligations fait partie d’une stratégie plus large pour garantir la réussite du Maroc en tant qu’hôte de ce prestigieux événement sportif mondial. Grâce à ces financements, le pays espère non seulement renforcer son infrastructure locale, mais aussi renforcer sa position sur la scène internationale en tant que destination privilégiée pour les événements mondiaux.
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