GNL au Maghreb: un nouveau pays bientôt producteur

(Canva)

Le Maroc s’apprête à franchir une étape majeure dans sa production énergétique avec l’annonce de la production de gaz naturel liquéfié d’ici fin 2025. Cette nouvelle a été révélée par Graham Lyon, PDG de Sound Energy, lors d’une interview à la chaîne saoudienne Asharq.

L’entreprise britannique finalise actuellement la construction d’une usine de liquéfaction de gaz dans la concession du champ de Tendrara, à l’Est du Maroc. Les premiers essais de production devraient commencer dès l’été prochain, avec une production initiale de 10 millions de pieds cubes quotidiens, pour atteindre progressivement 40 millions de pieds cubes.

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Un projet stratégique pour l’indépendance énergétique

Cette initiative arrive à point nommé pour le royaume, qui produit actuellement moins de 100 millions de mètres cubes de gaz naturel par an à partir de petits gisements occidentaux en voie d’épuisement. Pour couvrir ses besoins annuels d’environ un milliard de mètres cubes, le pays dépend largement des importations via son gazoduc avec l’Espagne.

Le projet prévoit la construction d’un gazoduc de 120 kilomètres, représentant un investissement de 400 millions de dollars, pour se connecter au gazoduc Maghreb-Europe. Sound Energy s’engage également à investir 25 millions de dollars dans de nouvelles opérations de forage.

Si l’objectif est de permettre l’autosuffisance, il apparait que ce projet reste un projet d’envergure qui pourrait venir menacer la place de fournisseur privilégié des européens, à l’Algérie. Pour rappel, Alger s’est imposé comme alternative absolument essentielle auprès de certains pays européens pour compenser l’arrêt des exportations de gaz provenant de Russie.

Un partenariat prometteur avec Managem

Le développement du projet a pris un nouveau tournant en juin 2024 avec l’acquisition par le groupe Managem de parts importantes dans Sound Energy Morocco East Ltd. Cette transaction stratégique inclut, 55% de la concession de Tendrara et 47,5% des permis d’exploration de Grand Tendrara et d’Anoual, renforçant ainsi l’ancrage national de ce projet énergétique d’envergure.

5 réponses

  1. Avatar de Le chaoui
    Le chaoui

    ça parle de concurrencer l’Algérie avec une production de 400 m3 de GNL, c’est ce que représente 10 millions de pieds cube.
    Du foin pour la populasse et rien d’autre.

  2. Avatar de Houssam
    Houssam

    pour devenir un acteur important dans le domaine gazier il faut primo avoir des gisement de gaz très importantes secondo il faut avoir beaucoup d argent 💰 💰 vraiment beaucoup d argent pour investir dans le développement de ces gisement en troisième position il faut se disposer de beaucoup de temps qui se comptent en plusieurs années pour construire ces usines qui tretent et exploitent le gaz et bien sûr la chose la plus importante est l étude de faisabilité et l intérêt économique du projet et ceci est loin d être vrai en maroc avec tout mes respects

  3. Avatar de Leturc
    Leturc

    vous sous estimé les visions de certains pays africain tourné vers l’avenir

    1. Avatar de Sam.lyo
      Sam.lyo

      ce que je ne comprends pas dans cet article, c’est que je suis dans le domaine depuis 18 ans, et je n’ai jamais pu,entendre ou lire une absurdité pareille,sachant que selon le Centre international des énergies fossiles, qui a publié
      déjà plus de 85 rapports, sur les différents gisements gaziers en Afrique, et dans tous ses rapports,les tentatives de recherche au Maroc, n’ont rien donné comme résultats satisfaisant sur des gisements exploitables, pour simplifier les choses, il y a des petits gisements mais qui s’avère, non rentable par rapport au coût de l’exploitation.
      On aurait aimé que ça soit vrai cet article, mais malheureusement pour les gens qui sont dans le domaine , savent très bien que c’est du n’importe quoi, alors celui qui a écrit cet article doit se documenter avant d’écrire n’importe quoi, et de nos jours c’est facile de se documenter.
      A bon entendeur.

  4. Avatar de Feelgood
    Feelgood

    Actuellement, le Nigeria possède de loin les plus grandes réserves de gaz en Afrique, mais avec la signature par l’Algérie de nouveaux accords d’exploration gazière avec Chevron, Exxon et TotalEnergies , elle pourrait bientôt rattraper le Nigeria. En terme de capacité d’exportation l’Algérie est en tête avec prêt 29,3 millions de tonnes par an, celle du Nigéria de 22,2 mt/an et l’Égypte de 12,2 mt/an. Partir en couille !! et annoncer à vos lecteur que le Maroc pourrait ravir la place à l’Algérie en tant qu’exportateur majeur de GNL à l’Europe c’est les prendre pour des ballots, juste bon à bouffer du foin.

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