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La révolution numérique, un atout pour l’économie béninoise, selon la GSMA

Photo : DR

La GSMA a présenté aujourd’hui un rapport majeur intitulé « La transformation numérique de l’économie au Bénin : Opportunités, réformes politiques et rôle de la téléphonie mobile », qui met en lumière le rôle crucial du numérique dans la croissance économique du pays. Selon cette étude, la numérisation pourrait ajouter 1 200 milliards de francs CFA au PIB béninois d’ici 2028, tout en créant plus de 300 000 emplois et en augmentant les recettes fiscales de 150 milliards de francs CFA.

Un levier de croissance économique et sociale

L’adoption des technologies numériques dans les secteurs public et privé pourrait transformer l’économie béninoise en facilitant l’inclusion économique et sociale, en renforçant la productivité et en optimisant la prestation des services publics. En s’ouvrant davantage aux chaînes de valeur mondiales, le pays pourrait voir son développement économique s’accélérer. Les technologies émergentes, comme l’intelligence artificielle, l’informatique en cloud et les services financiers mobiles, apparaissent comme des catalyseurs essentiels pour favoriser l’inclusion numérique et financière. Selon le rapport, elles pourraient réduire les inégalités et créer un environnement propice à la prospérité partagée.

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Des retombées significatives sur plusieurs secteurs

L’étude démontre que l’agriculture pourrait bénéficier d’un apport de 197 milliards de francs CFA, avec la création de 82 000 emplois. L’industrie manufacturière connaîtrait une croissance de 134 milliards de francs CFA et verrait 77 000 nouveaux emplois se créer. Le transport, avec une augmentation de 74 milliards de francs CFA, pourrait générer 25 000 postes supplémentaires, tandis que le commerce enregistrerait un gain de 39 milliards de francs CFA et 18 000 emplois nouveaux. Par ailleurs, l’élargissement de l’accès à l’internet mobile pourrait permettre à 1,2 million de personnes supplémentaires de se connecter d’ici 2028, réduisant ainsi l’écart d’utilisation des services numériques.

Les défis de la réglementation et des infrastructures

Pour maximiser les bénéfices de la numérisation, le rapport recommande une modernisation des infrastructures et une réforme des politiques publiques. L’amélioration de la couverture et de la qualité des services mobiles, la réduction des taxes sectorielles et la suppression de la taxe sur les services financiers mobiles figurent parmi les priorités identifiées. La modernisation du cadre réglementaire des télécommunications devrait aussi permettre de favoriser l’innovation et la concurrence. L’adoption des technologies numériques pourrait être facilitée par des mesures incitatives, comme des subventions pour l’acquisition de téléphones portables et des formations aux compétences numériques destinées aux petites et moyennes entreprises.

Un avenir connecté et prospère

Angela Wamola, Directrice de l’Afrique subsaharienne à la GSMA, insiste sur l’importance d’une action concertée : « Ce rapport met en évidence le potentiel du numérique pour transformer l’économie béninoise. En adoptant les bonnes politiques, le pays peut accélérer son développement, créer des opportunités pour tous et construire un avenir plus connecté et prospère. »

3 réponses

  1. Avatar de Arconville
    Arconville

    Gombo
    On dirait que Talon a réduit ta pension de retraite, et cela te rend vénère n’est ce pas.🤣😂🤣

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    « numérique, un atout pour l’économie »

    Clairement oui : amélioration des services, nouveaux emplois, …
    Même si, de ci de là, il y a des couacs et des effets néfastes (ex cybercriminalité)

    \\\\.///
    (@_@)

  3. Avatar de Gombo
    Gombo

    Deux choses différentes :
    Les possibilités réelles offertes par la pénétration de la téléphonie mobiles et les services financiers associés.
    Ceci n’a rien à voir avec le clan, a commencé avant lui et se poursuivra après lui.
    Le clan en parasite achève, ne fait que siphonner les populations en adossant de multiples taxes et prélèvements. Les infrastructures de base ( câble sous marin et tours GSM) datent de Yayi …
    Le clan se contentera de brader le patrimoine national au groupe français Orange par le Sénégal interposé dans la SBIN…
    Quant à la digitalisation ( et non l’informatisation) on assiste à des opérations bling bling de numérisation des document papiers sans transformation qui pourrait engendrer des gains de productivité et l’appauvrissement des populations par l’institution de procédures bureaucratiques supplémentaires et l’institution ou multiplier action de taxes : un acte de naissance 1000f contre 250, idem pour le permis de conduire et tous les actes et documents administratif prétendument produits des réformes « numériques »
    Mêmes prélèvements au profit des sociétés de paiement étrangères que l’on cherche par tous les moyens à rendre incontournables!

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