Le Maroc a accompli des progrès notables dans la lutte contre la mortalité maternelle, avec une réduction de 70 % au cours des deux dernières décennies. Le ministre de la Santé et de la protection sociale, Amine Tahraoui, a annoncé devant la Chambre des représentants que le taux est passé de 244 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2000 à 72 décès en 2020.
Cette amélioration significative est attribuée aux efforts soutenus en matière d’encadrement médical, particulièrement dans le domaine de la gynécologie-obstétrique. Le ministère poursuit ses efforts en ouvrant régulièrement des postes pour former des médecins spécialistes via des concours de résidanat.
Un défi majeur, au niveau international
À l’échelle mondiale, la mortalité infantile demeure un défi majeur de santé publique, avec environ 2,3 millions de décès de nouveau-nés chaque année. Les recherches internationales ont permis d’identifier les principales causes et de développer des stratégies efficaces, conduisant à une réduction globale de 50 % du taux de mortalité infantile depuis 1990.
Le ministère marocain s’engage à renforcer annuellement les capacités des hôpitaux publics en les dotant de diverses spécialités essentielles. Cette stratégie vise à garantir la continuité des soins et l’accès à des prestations de santé de qualité pour l’ensemble de la population et principalement des jeunes parents sur le point d’accueillir un nouveau-né.
Une approche intégrée pour l’avenir
Ces efforts s’inscrivent dans une démarche plus large de modernisation du système de santé marocain, alignée sur les objectifs de développement durable des Nations Unies. La formation continue du personnel médical et le renforcement des infrastructures hospitalières constituent les piliers de cette stratégie, aussi bien au niveau national, pour le Maroc que pour les autres pays plus en difficultés, qui pourraient bien s’intéresser à cette approche et s’en inspirer.
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