La loi de finances 2025 en Algérie marque un tournant décisif dans la gestion des transactions financières du pays. Cette nouvelle réglementation impose désormais l’utilisation exclusive des virements bancaires et des moyens de paiements électroniques pour les transactions importantes, notamment dans l’immobilier, l’automobile et les biens de luxe.
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer la transparence financière et à combattre l’économie informelle. Les autorités algériennes ont identifié plusieurs objectifs majeurs : la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, le renforcement de la traçabilité des transactions et la promotion de l’inclusion financière.
Les secteurs concernés par la nouvelle réglementation
En imposant des paiements électroniques pour les transactions importantes, le gouvernement espère réduire significativement les pratiques illégales et améliorer le suivi des flux financiers. La loi cible spécifiquement plusieurs domaines : l’immobilier (biens bâtis ou non), le secteur automobile (véhicules neufs, motos et vélos motorisés), les yachts et bateaux de plaisance, ainsi que les contrats obligatoires d’assurance.
Ces secteurs ont été choisis stratégiquement pour leur importance dans l’économie nationale et leur potentiel impact sur la transparence financière. Bien que cette initiative soit saluée par les économistes pour sa contribution à l’assainissement du système financier, elle soulève des inquiétudes, particulièrement dans les zones rurales où l’adaptation à ces nouvelles contraintes pourrait s’avérer difficile.
Perspectives et enjeux de la modernisation
La réussite de cette réforme dépendra largement de l’efficacité des mécanismes de contrôle et des efforts de sensibilisation déployés par les autorités. Cette transformation représente une étape cruciale vers la modernisation de l’économie algérienne, avec des perspectives prometteuses pour le développement des paiements sans contact, des applications mobiles et des portefeuilles électroniques. Malgré les défis à surmonter, les bénéfices attendus sont considérables : une meilleure gouvernance, une lutte plus efficace contre la corruption et une dynamisation de l’économie nationale.
Laisser un commentaire