Beaucoup de nations considèrent les énergies renouvelables comme un levier essentiel pour réaliser leurs ambitions de durabilité écologique et économique. En Afrique du Nord, l’Algérie attire une attention particulière en tant que terre d’opportunités dans ce domaine. C’est dans ce contexte que le secrétaire d’État chargé des énergies renouvelables, Noureddine Yassaâ, a récemment reçu une délégation de « LONGI », une entreprise chinoise reconnue mondialement pour son expertise dans l’énergie solaire. Cette rencontre témoigne d’une dynamique croissante visant à explorer des synergies stratégiques.
Les discussions entre Noureddine Yassaâ et Amy Liu, vice-présidente de LONGI pour le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie centrale, ont porté sur plusieurs axes prioritaires. Parmi eux, l’investissement dans des projets liés au photovoltaïque, à la technologie de l’hydrogène vert et au stockage d’énergie. Ces initiatives s’inscrivent dans la stratégie de l’Algérie pour assurer sa transition énergétique et renforcer sa sécurité énergétique tout en promouvant des énergies propres.
Un point saillant des échanges a été l’éventualité de produire localement des cellules et panneaux solaires. Cette ambition vise non seulement à réduire la dépendance aux importations, mais aussi à positionner l’Algérie comme un acteur régional de premier plan dans la fabrication et l’exportation d’équipements pour les énergies renouvelables. Le développement de ces infrastructures contribuerait à étendre l’influence algérienne sur les marchés africains et internationaux.
LONGI, de son côté, a exprimé un fort intérêt pour le marché algérien, avec une volonté affichée de renforcer sa présence et ses investissements dans le pays. Amy Liu a réitéré l’engagement de l’entreprise à contribuer à la croissance des énergies nouvelles et renouvelables, en mettant un accent particulier sur l’énergie solaire photovoltaïque et l’hydrogène vert.
Cette collaboration pourrait également ouvrir la voie à l’intégration de technologies de pointe dans le paysage énergétique algérien. En modernisant les infrastructures solaires et en diversifiant les sources d’énergie, l’Algérie pourrait consolider son rôle dans la région en tant que pôle de développement durable. Les retombées potentielles de ce partenariat ne se limitent pas au cadre énergétique.
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