Le conflit armé en Ukraine, entré dans sa troisième année, continue d’infliger un lourd tribut humain avec une intensification des affrontements sur plusieurs fronts. Face à cette situation, la communauté occidentale maintient son appui indéfectible à l’Ukraine tout en exerçant une pression constante sur Moscou via des mesures restrictives. Cependant, les institutions européennes manifestent leur inquiétude quant à un possible revirement de la politique américaine concernant les sanctions contre la Russie.
Les préoccupations de Bruxelles s’intensifient à mesure que le retour de Donald Trump à la présidence américaine est proche. Selon les révélations du Financial Times, les hauts fonctionnaires européens redoutent particulièrement que l’ancien président américain ne décide d’abroger les sanctions, motivé principalement par la volonté de défaire l’héritage politique de son prédécesseur, Joe Biden.
Face à cette éventualité, la Commission européenne a entrepris une analyse approfondie des répercussions potentielles d’une levée partielle des sanctions. L’institution cherche à anticiper les conséquences d’un tel scénario sur l’efficacité globale du dispositif de pression international contre Moscou. Les responsables européens nourrissent néanmoins l’espoir que Trump, s’il revient au pouvoir, pourrait maintenir ces mesures comme instrument de négociation dans le dossier ukrainien.
Les précédents du premier mandat Trump alimentent ces inquiétudes à Bruxelles. Le Financial Times rappelle notamment comment l’ancien président américain n’avait pas hésité à remettre en cause des engagements majeurs pris par ses prédécesseurs, notamment en se retirant de l’accord sur le nucléaire iranien et des accords de Paris sur le climat.
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