De nombreux pays africains aspirent à mettre en place un tissu industriel optimal capable de créer un ensemble d’opportunités et de plus-value. L’une des industries qui créent le plus de valeur ajoutée est celle de l’automobile. Au Sénégal, les premières autorités sont déterminées à créer des opportunités dans ce secteur.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gaye Diop, a annoncé le lancement d’une usine d’assemblage de véhicules dans la zone automobile de Touba Mbacké. Ce projet vise à renforcer l’autonomie du pays dans le secteur des transports et à accélérer le développement économique en valorisant l’expertise locale. L’objectif est clair : réduire la dépendance aux importations et favoriser une production locale capable de répondre aux besoins du marché national et sous-régional.
Ce projet s’inscrit dans une vision plus large du gouvernement visant à diversifier l’économie et à positionner le Sénégal comme un acteur clé de l’industrie automobile en Afrique de l’Ouest. « Nous allons commencer à produire des camions, des bus et de nombreux autres véhicules dont nous avons besoin » a déclaré le ministre Gaye Diop.
L’implantation de cette usine ne se limite pas à l’assemblage de véhicules. Elle représente aussi un levier important pour la création d’emplois et le développement de compétences techniques. La formation de jeunes techniciens et ingénieurs en mécanique et en électromobilité sera un atout pour accompagner cette transition industrielle.
En parallèle, ce projet pourrait attirer des investissements étrangers, notamment de constructeurs automobiles cherchant à pénétrer le marché africain via des partenariats stratégiques. Au-delà des aspects industriels, cette initiative pourrait avoir un impact significatif sur l’économie locale. En favorisant une production nationale, le Sénégal pourrait réduire ses importations de véhicules, alléger son déficit commercial et même envisager des exportations vers d’autres pays africains.
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