L’Afrique du Sud a pris des mesures contre plusieurs géants mondiaux de la technologie, notamment Meta, Google et Alphabet Inc. Ces sanctions visent des pratiques qui, selon les autorités sud-africaines, entravent le développement d’un environnement concurrentiel équitable.
Comme le rapporte Bloomberg, la Commission de la concurrence sud-africaine a pointé du doigt des entreprises telles que Google (Alphabet Inc.) et Facebook (Meta Platforms Inc.) pour des pratiques anticoncurrentielles qui nuisent aux entreprises médiatiques locales.
Des pratiques qui faussent la concurrence
Dans ce contexte, la Commission de la concurrence a ordonné à Google de verser aux entreprises médiatiques régionales jusqu’à 500 millions de rands (environ 27 millions de dollars) chaque année pendant une période pouvant aller jusqu’à cinq ans. Cette décision fait suite au constat que les pratiques de Google empêchent les médias d’information de sécuriser et de monétiser efficacement leur trafic internet.
« Les plateformes numériques qui distribuent du contenu médiatique présentent des caractéristiques qui entravent, faussent ou restreignent la concurrence« , a déclaré la Commission en présentant les résultats d’une enquête de 16 mois sur les actions des plateformes technologiques. Elle a également précisé que les mesures correctives, encore préliminaires, ne s’appliquent qu’aux activités sud-africaines des entreprises concernées, selon le rapport de Bloomberg.
Quelle réaction de l’administration américaine ?
Les organisations médiatiques locales éprouvent des difficultés à rester à flot, car la plupart des habitants ont une « capacité limitée » à payer pour les informations. De plus, les médias publics et communautaires ne disposent pas de modèles d’abonnement, selon la Commission.
Cette situation fragilise considérablement l’écosystème médiatique sud-africain face à la domination des plateformes numériques internationales, qui captent une part croissante des revenus publicitaires. Une annonce qui pourrait pousser l’administration américaine à réagir. Il y a quelques jours, Donald Trump a annoncé qu’il n’hésiterait pas à répondre aux pays qui s’en prendraient aux industries technologiques américaines, d’un point de vue fiscal, ou autre.
Laisser un commentaire