Le réchauffement climatique reste une grande problématique pour le monde. Pour y faire face, le processus de transition énergétique est en marche. L’Afrique suit la tendance et elle essaie d’adopter un mix énergétique. Des pays comme le Nigeria mettent en place des initiatives intéressantes.
La première puissance économique du continent ambitionne de diversifier ses sources d’énergie en explorant le potentiel des carburants transformés à partir de déchets. Dans cette dynamique, le pays multiplie les initiatives pour conjuguer gestion environnementale et transition énergétique.
L’un des projets les plus récents en la matière est le partenariat entre Lafarge Africa PLC, filiale du géant suisse du ciment Holcim, et le gouvernement de l’État de Lagos. L’objectif : produire un carburant alternatif à partir de déchets non recyclables et réduire la dépendance aux combustibles fossiles traditionnels. Dans une ville aussi densément peuplée que Lagos, la gestion des déchets représente un défi majeur.
Chaque jour, la mégalopole génère environ 13 000 tonnes de déchets solides, dont une grande partie finit dans des décharges à ciel ouvert. Face à cette problématique, le gouvernement local mise sur des solutions innovantes et durables, avec des partenaires capables d’intégrer ces déchets dans un cycle de valorisation énergétique. Le protocole d’accord signé avec Lafarge Africa s’inscrit dans cette logique.
L’entreprise collectera et traitera les déchets non recyclables et combustibles afin de les transformer en carburant alternatif, destiné à alimenter son usine de Ewekoro, dans l’État d’Ogun. Cette initiative vise à limiter l’enfouissement des déchets tout en réduisant l’empreinte carbone des activités industrielles. L’utilisation de déchets comme source d’énergie n’est pas une nouveauté sur la scène internationale. De nombreux pays développés exploitent depuis plusieurs années des technologies de combustibles dérivés des déchets pour alimenter des centrales électriques et des industries lourdes.
Le Nigeria s’inscrit donc dans une tendance globale, en intégrant des solutions de valorisation énergétique dans ses politiques industrielles. Holcim a déjà expérimenté ce modèle dans d’autres régions du monde, notamment en Europe et en Amérique latine. Son expertise dans le domaine offre une garantie quant à la mise en œuvre du projet au Nigeria, avec un cadre technique et environnemental bien défini.
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