Le coordonnateur du Collège des ministres conseillers du président Patrice Talon, Janvier Yahouédéou, s’est exprimé sur l’avenir du système politique béninois lors de son passage dans l’émission « Focus » de la télévision nationale le dimanche 9 février 2025. Tout en affirmant s’exprimer à titre personnel, il a plaidé pour la pérennité des réformes engagées par le chef de l’État, et ce, au-delà de 2026.
La stabilité comme gage de développement
Janvier Yahouédéou a utilisé une métaphore significative pour illustrer son point de vue : « Si vous ne laissez pas cet avion se stabiliser et que vous demandez au pilote de redescendre, ça va se crasher. » Selon lui, l’élan de développement amorcé sous la présidence de Patrice Talon ne doit pas être freiné par une instabilité institutionnelle. Il estime que la continuité du système mis en place est primordiale pour assurer une transformation durable du pays. « Son seul souci, quand j’échange avec lui, c’est comment faire pour que toute l’avancée en termes de développement de notre pays ne soit pas remise en cause », a-t-il confié au sujet de Patrice Talon.
Un modèle inspiré de la Chine
Faisant un parallèle avec la Chine, Janvier Yahouédéou a mis en avant la particularité du système politique chinois, qui permet à ses dirigeants de rester en poste aussi longtemps qu’ils sont performants. « Voyez-vous, cette Chine ne connaît pas de démocratie au sens occidental du terme. La Chine a choisi son modèle, le socialisme à la chinoise. Le président qui est en place peut rester tant qu’il respecte les règles et que le pays avance. »
L’intervenant met ainsi en exergue la nécessité d’adapter le cadre institutionnel aux besoins du développement. « Chaque peuple doit adapter sa constitution en fonction d’une orientation de développement », a-t-il déclaré, sous-entendant que le Bénin pourrait s’inspirer de cette approche. « On ne peut pas avoir la chance d’avoir un bâtisseur… Tant que le président de la République fait bien, pourquoi le remplacer ? « , poursuit-il dans sa réflexion. Il a également fait part de son attachement au modèle instauré par le chef de l’État, tout en nuançant : « J’aurais souhaité vivement que, même si le président Talon partait, le système qu’il a mis en place perdure. Ce n’est pas la personne du président Talon qui me préoccupe. » (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
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