Lors de la cérémonie d’échange de vœux du nouvel an, le 1ᵉʳ février 2025, Adrien Houngbédji, ancien président de l’Assemblée nationale du Bénin et figure emblématique du Parti du renouveau démocratique (Prd), a exprimé des critiques implicites à l’égard de la gouvernance du président Patrice Talon. Ces déclarations suscitent des interrogations quant à leur opportunité, le moment auquel elles ont été formulées et leur impact dans le contexte politique actuel. Adrien Houngbédji a débuté son propos, lors de la cérémonie d’échange de vœux avec les anciens militants Prd, le 1er février dernier à son domicile à Porto-Novo, par un rappel des principes qui ont guidé la création de ce parti en 1990. Il a souligné que le parti aspirait à un Bénin caractérisé par la démocratie, la liberté, l’État de droit et le rassemblement de tous ses citoyens. Il a insisté sur le fait que ces idéaux visaient à garantir une transmission du pouvoir par les urnes, rejetant ainsi les coups d’État et l’autocratie.
Des critiques voilées envers la gouvernance actuelle
Bien que n’attaquant pas directement le régime de Patrice Talon, Houngbédji a exprimé des préoccupations concernant certaines pratiques actuelles. Adrien Houngbédji a évoqué dans sa déclaration, a émis le souhait de voir cesser les exils politiques et a plaidé pour la libération des prisonniers politiques, affirmant: « ma conviction forte, c’est que les prisonniers politiques, il faut les sortir. Ma conviction forte, c’est que ceux qui sont en exil, il faut qu’ils reviennent. » (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
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