Le président Donald Trump poursuit sa série de mesures de représailles depuis son retour au pouvoir, en révoquant notamment l’accès aux informations classifiées de Joe Biden. Cette décision fait écho à une action similaire prise par Biden en 2021, lorsque ce dernier avait suspendu les briefings de sécurité nationale traditionnellement accordés aux anciens présidents, citant le comportement « erratique » de Trump après les événements du 6 janvier.
La révocation de l’habilitation de sécurité de Biden s’inscrit dans une stratégie plus large de Trump visant à régler ses comptes avec ses opposants politiques. Pour justifier sa décision, l’actuel président s’appuie sur le récent rapport du procureur spécial Hur, qui soulève des inquiétudes quant à la mémoire de Biden et sa capacité à gérer des informations sensibles. Le rapport décrit notamment la mémoire de l’ancien président comme « floue » et « défectueuse », mentionnant des difficultés à se remémorer des événements marquants de sa vie personnelle.
Cette mesure s’ajoute à une série d’actions punitives entreprises par Trump. Il a déjà retiré les habilitations de sécurité à plus d’une cinquantaine d’anciens responsables du renseignement qui avaient critiqué l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Les détails de sécurité ont également été supprimés pour plusieurs anciens hauts fonctionnaires, dont Mike Pompeo, son ancien secrétaire d’État, et le Dr Anthony Fauci.
Dans la même veine, Trump a procédé au limogeage de Colleen Shogan, l’archiviste nationale des États-Unis, bien qu’elle n’ait pas été en poste lors des différends concernant la gestion des documents classifiés. Cette décision intervient après l’abandon des poursuites judiciaires liées à la saisie de documents classifiés dans sa résidence de Floride, le juge ayant invalidé les accusations en raison d’une nomination jugée illégale du procureur spécial.
Laisser un commentaire