Électricité en Afrique : Trump met fin à une importante initiative

Photo : The Epoch Times / Flickr

Lancé en 2013, le programme Power Africa visait à accélérer l’accès à l’électricité en Afrique en mobilisant des investissements privés et publics. Conçu comme un partenariat public-privé, il a permis le financement et la mise en œuvre de nombreux projets énergétiques sur le continent, facilitant l’électrification de millions de foyers. Cependant, l’administration Trump a décidé d’y mettre un terme après plus d’une décennie d’existence. Cette initiative, qui dépendait de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), figurait parmi les programmes américains de coopération les plus ambitieux dans le domaine de l’énergie. Mais afin de recentrer les financements sur des initiatives jugées prioritaires pour les intérêts des États-Unis, le gouvernement américain a décidé de la suspension de ce projet. La majorité du personnel associé à Power Africa a été licenciée, et certains projets encore en cours pourraient être transférés à d’autres agences américaines ou partenaires internationaux.

Cette décision risque de ralentir considérablement plusieurs projets d’électrification qui dépendaient du soutien logistique et financier de Power Africa. Le programme avait attiré des engagements de grandes entreprises du secteur énergétique et facilité l’accès à des fonds destinés aux infrastructures électriques. Avec son arrêt, de nombreux investissements pourraient être remis en question, menaçant l’avancement de centrales solaires, éoliennes et thermiques prévues dans plusieurs pays africains. Le manque de financements risque également de peser sur l’expansion des réseaux de distribution, compliquant l’atteinte des objectifs en matière d’accès universel à l’électricité. Certains gouvernements devront revoir leur stratégie en matière d’énergie et trouver d’autres sources de financement pour combler le vide laissé par le retrait américain. Cette situation pourrait aussi affecter la confiance des investisseurs privés, qui voyaient Power Africa comme un cadre structurant garantissant une certaine stabilité aux projets énergétiques.

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Alors que l’électrification reste un défi majeur pour le développement économique du continent, la fin de ce programme soulève des interrogations sur la suite des efforts internationaux dans ce secteur. Des alternatives pourraient émerger à travers des initiatives portées par l’Union africaine, la Banque mondiale ou d’autres institutions de financement du développement. Toutefois, l’impact à court terme risque d’être significatif, en particulier pour les pays qui comptaient sur ces financements pour renforcer leur production et distribution d’énergie. La transition vers d’autres mécanismes de soutien nécessitera du temps et une réorganisation des priorités.

2 réponses

  1. Avatar de Charles
    Charles

    C’est très bien. Car ce n’est pas au contribuable américain de contribuer au développement de l’Afrique. Et en plus c’est une façon de pousser les États africains a être les propres actionnaires de leur développement.

  2. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Ceux et celles qui se réjouissent de la version 2.0 de Trump à la Maison-Blanche pourront-ils continuer leur réjouissance maintenant que Trump a mis un coup de hachette dans les aides de financement que les USA entretiennent avec l’Afrique en général? Et nul ne sera étonné de cet homme impie qui se considère comme un dieu, qui avait qualifié l’Afrique de « Shit hole ». Millions de personnes souffrent sous Trump aux USA, les Afro-Américains ont pris un coup dur, parce que tout ce qu’ils avaient gagné dans les 1960 et jusqu’ici comme avancements et autres ont été démantelés par Trump pendant la nuit et à travers le monde, surtout le tiers monde.
    Et ce n’est que le commencement!

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