Prévue pour être lancée en 2024, la Banque africaine de l’énergie débutera finalement ses activités à la mi-2025. Cette institution, qui sera basée au Nigéria, vise à financer les projets énergétiques en Afrique, avec un accent particulier sur les secteurs pétrolier et gazier. Elle est le fruit d’un partenariat entre Afreximbank et l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO). Dotée d’un capital initial de 5 milliards de dollars, elle ambitionne de soutenir les pays africains dans le développement de leurs infrastructures énergétiques et de favoriser l’exploitation optimale des ressources naturelles du continent. Ce report s’explique par la nécessité de mobiliser les fonds nécessaires, un processus encore en cours avec la participation de plusieurs États africains.
Des pays comme l’Angola, l’Égypte, le Nigéria et le Ghana ont déjà contribué financièrement au projet, mais d’autres engagements sont attendus pour compléter les fonds requis. La phase actuelle consiste à sécuriser davantage d’investissements afin d’assurer une mise en œuvre efficace et durable. Malgré ce report, les responsables du projet restent optimistes quant au démarrage des opérations. Selon Denys Denya, premier vice-président exécutif d’Afreximbank, l’objectif est d’initier les premières transactions commerciales avant le semestre. Cette banque ambitionne de faciliter le financement des infrastructures énergétiques et de renforcer l’indépendance énergétique du continent.
En attirant des investissements et en offrant des solutions adaptées aux défis du secteur, elle pourrait jouer un rôle central dans le développement des ressources naturelles africaines. La mise en place d’un cadre réglementaire efficace est également en discussion pour assurer la transparence et la rentabilité des projets financés. Avec une demande énergétique croissante, la création de cette banque arrive à un moment clé pour l’Afrique. En soutenant le développement des hydrocarbures, elle contribuera à l’amélioration de l’accès à l’énergie, à la modernisation des infrastructures et à la valorisation des ressources locales. L’enjeu est de garantir un financement durable pour les projets, tout en favorisant la coopération entre les nations africaines.
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